Démasquez le mensonge de la propagande européiste affirmant que la jeunesse serait bénéficiaire de l’UE
Quelques heures après que fut connue la victoire du Brexit au référendum britannique, le journal Daily Mirror affirma : « Les jeunes électeurs seront les perdants du vote historique d’aujourd’hui ». Ce tabloïd, qui fut l’un des rares à soutenir le vote pour le maintien dans l’UE, s’inscrivit ainsi dans la campagne traditionnelle et odieuse qui martèle régulièrement que seules les personnes âgées seraient contre l’UE, et que tous les jeunes y seraient au contraire très favorables.
Les rares sondages britanniques disponibles sur cette question nuancent très fortement cette affirmation simpliste. En France, tous les sondages post-électoraux effectués après le référendum de 1992 sur le traité de Maastricht et de 2005 sur la Constitution européenne, ont même indiqué exactement le contraire : seuls les plus de 60 ans ont voté majoritairement Oui à ces 2 référendums.
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Avec le Brexit, cette propagande “UE = jeunes/beaux/gentils/intelligents et anti-UE = vieux/moches/méchants/stupides”, a été reprise en chœur à la fois par des “jeunes” aussi fringants que Peter Sutherland (70 ans, cf. articles précédents) et de nombreux journaux français.
Mais tout ce petit monde ne fournit jamais le moindre argumentaire rationnel et sérieux qui permettrait de comprendre pourquoi le fait de ne plus être dans l’UE pénaliserait à ce point la jeunesse britannique.
Et pour cause !
Car aucun de ces euro-propagandistes ne souhaite que l’on parle du VRAI BILAN POUR LES JEUNES de l’UE et des politiques mises en œuvre par les Giscard, Delors, Trichet, Barroso, Draghi, Juncker, Peter Sutherland et consorts depuis un quart de siècle.
Ce bilan, le voici.
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UE = PAUVRETÉ ET CHÔMAGE DE MASSE POUR LES MOINS DE 25 ANS
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En décembre 2015, == et pour nous en tenir sagement aux seules données officielles, qui sont largement trafiquées et sous-estimées == l’Union européenne comptait 4,454 millions de jeunes de moins de 25 ans au chômage, soit 19,7% des jeunes.
Toujours selon ces données officielles sous-estimées, le chômage frappait 22% des jeunes dans la zone euro.
Les taux de chômage OFFICIELS des moins de 25 ans s’établissaient comme suit, (d’après les données mêmes fournies par “Touteleurope.eu” qui est pourtant l’un des sites les plus ultra-européistes qui soient !) :
– Allemagne : 7,0% (mais les jeunes y sont payés une misère depuis les réformes Hartz III et IV)
– Danemark : 10,3%
– République tchèque : 10,9%,
– Autriche : 11,2%,
– Pays-Bas : 11,2%
– Malte : 12,6%
– Royaume-Uni : 13,5%
– Lituanie : 14,3%
– Luxembourg : 14,7%
– Slovénie : 15,0%
– Hongrie : 15,7%
– Estonie : 17,1%
– Lettonie : 18,2%
– Irlande : 19,2%
– Suède : 19,4%
– Pologne : 20,5%
– Bulgarie : 21,0%
– Roumanie : 21,2%
– Finlande : 22,1%
– Belgique : 22,7%
– Slovaquie : 24,7%
– France : 25,9%
– Portugal : 31%
– Chypre : 31,7%
– Italie : 37,9%
– Croatie : 44,1%
– Espagne : 46,0%
– Grèce 48,6%
[ Source : http://www.touteleurope.eu/…/le-taux-de-chomage-des-jeunes.… ]
Par comparaison, le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans à la même date (décembre 2015) dans les 3 pays d’Europe occidentale qui ont refusé d’entrer dans l’UE et d’adopter l’euro sont les suivants :
– Suisse : 3,7 %
https://www.letemps.ch/…/…/08/taux-chomage-suisse-grimpe-3-7
– Islande : 5,6%
http://fr.tradingeconomics.com/icel…/youth-unemployment-rate
– Norvège : 9,8%
http://fr.tradingeconomics.com/norw…/youth-unemployment-rate
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CONCLUSION
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Utopie politique et idéologique dont l’origine remonte à des siècles, et dont la mise en œuvre concrète a vraiment démarré sous l’Allemagne nazie, la construction européenne est devenue une arme de guerre des 1% les plus riches contre le reste des peuples, et un outil d’asservissement des jeunes au profit d’une caste de rentiers âgés.
C’est justement en sortant de l’UE que les jeunes du Royaume-Uni, de la France et des autres États membres, retrouveront la confiance et la possibilité d’une meilleure vie.
Tous les jeunes Français qui quittent en masse l’Hexagone, faute d’emploi et de perspective, ne vont pas s’installer en Slovaquie, en Allemagne, en Grèce ou en Espagne, où il n’y a pas davantage d’emplois et de perspectives. Ils vont s’installer au Canada, en Australie, au Japon, en Chine, en Asie-du-sud-est.
Que répondent à cela nos euro-propagandistes ? Rien, sauf m’interdire l’accès aux médias de masse.