Le peuple commence à comprendre : Le Premier ministre insulté de façon cinglante au salon de l’agriculture
Pierre Vaugarny, Secrétaire général de la Fédération nationale bovine, face au Premier ministre Manuel Valls au Salon de l’Agriculture. | AFP
Le peuple commence à comprendre : Le Premier ministre insulté de façon cinglante au salon de l’agriculture : «va te cacher. t’as rien compris petit zizi, tu vas pas changer l’Europe» ; «pantin de l’Europe venant se pavaner au salon !»…
Ce 29 février 2016, au Salon de l’Agriculture, Manuel Valls a pu mesurer, sans doute avec des sueurs froides, que le sempiternel bobard des dirigeants européistes promettant depuis 58 ans de « changer l’Europe » est désormais usé jusqu’à la corde. La promesse d’autre Europe commence à susciter la colère d’un nombre croissant de Français et l’UPR n’est pas pour rien dans ce réveil salutaire de la conscience politique de nos concitoyens.
Sauf erreur, c’est en effet la première fois dans l’histoire des trente dernières années – et sans doute même depuis le traité de Rome de 1957 créant le Marché commun – qu’un chef de gouvernement français se fait insulter par le peuple furieux, sur le thème qu’il n’est plus qu’un «pantin de l’Europe», qui ne sait rien faire d’autre que de «venir se pavaner au Salon de l’agriculture».
La responsabilité directe et écrasante de l’Union européenne
Les éleveurs ont en effet bien compris que si leurs revenus se sont effondrés à un niveau misérable – au point que 60 000 exploitations agricoles sont en situation de quasi-faillite – c’est de la faute directe et écrasante de l’ineptie de la Politique Agricole Commune, avec sa prime à l’hectare qui ne tient aucun compte de l’effondrement des cours des marchés, et de l’absence de garantie de prix minima.
Les éleveurs savent aussi que les mesures de rétorsion russes contre les sanctions prises par l’Union européenne contre Moscou, sur un simple claquement de doigt de Washington, ont eu pour effet de fermer le marché russe aux produits agricoles de l’UE. Ce qui a notamment forcé les producteurs polonais, soudain privés de leurs débouchés traditionnels russes, à déverser leur production à très bas coûts vers les marchés de l’ouest européen, dont la France. Désormais, plus de 70% des viandes servies dans les écoles françaises viennent de l’étranger !
Et comme si tout cela ne suffisait pas, le cours trop élevé de l’euro par rapport au dollar aggrave encore une situation déjà intenable.
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que l’effondrement du cours du porc, du lait, du bœuf, vient pour l’essentiel de cette politique européenne insensée dans tous les domaines, que ce soit la politique européenne agricole, la politique européenne diplomatique, ou la politique européenne monétaire.
L’inconscience des gouvernants français
Dans un tel contexte, l’étonnant est que M. Valls ait cru bon de venir en effet « se pavaner » au Salon de l’Agriculture, entouré d’une escouade de gardes du corps, pour promettre qu’il allait changer tout ça, avec ce menton en avant et cette moue dédaigneuse qui le rendent si insupportable au plus grand nombre des Français.
Quelle inconscience de la situation !
Quel mépris de l’intelligence des Français !
Comment MM. Hollande et Valls peuvent-il penser que les éleveurs les croient encore ? Alors que tout le monde agricole sait que ni l’un, ni l’autre, ni l’ectoplasme qui fait fonction de ministre de l’Agriculture, n’ont strictement rien fait depuis plus d’un an ! Alors que des dizaines de milliers d’agriculteurs français savent que c’est d’un commissaire irlandais, notoirement incompétent, et de traités européens non modifiables, que dépend leur sort ?
Du coup, l’offense a fusé contre le chef du gouvernement : « Va te cacher ! T’as rien compris Petit zizi, tu vas pas changer l’Europe ! ».
Même si l’UPR ne peut décemment pas approuver ce style peu châtié – quoique drôle et cinglant -, notre mouvement se reconnaît en revanche totalement sur le fond de la réaction de ces éleveurs. Car ils jouent rien moins que leur survie et ils n’ont en face d’eux que des gouvernants dont l’arrogance la plus méprisante le dispute à l’incompétence la plus burlesque et à la soumission la plus servile à Bruxelles, à Washington et à la finance.
Conclusion : l’audience de l’UPR s’accroît rapidement et il est salutaire qu’il en soit ainsi
Ainsi donc, l’action tenace d’éducation populaire menée par l’UPR depuis bientôt 9 ans porte ses fruits. Car quel autre parti politique que l’UPR ne cesse d’expliquer que l’on ne peut pas changer l’Europe ?
Je rappelle à ce propos que la notoriété de notre mouvement se développe rapidement dans les campagnes françaises, comme en a témoigné le fait que nous avons dépassé les 1% des suffrages, aux dernières élections régionales, dans plus de 13 800 communes de France. Comme en a témoigné aussi le très bon accueil qui m’a été réservé au Salon de l’Agriculture, en particulier par le président de la Fédération Nationale des Producteurs de Lait – FNPL (M. Thierry Roquefeuil) et par le président des Jeunes Agriculteurs – JA (M. Thomas Diemer).
En conclusion, cette nouvelle journée sous tension au Salon de l’Agriculture, après les huées et les insultes qui ont accueilli le chef de l’État samedi, témoigne de la dégradation de plus en plus inquiétante de la situation en France. Cette année, ce sont des insultes et le saccage du stand du ministère de l’Agriculture qui ont dominé le Salon. Mais qu’en sera-t-il l’an prochain ?
Comme je ne cesse de le répéter depuis bientôt 9 ans, la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, de façon sereine et juridique, est devenue une urgence, afin d’éviter que tout ne dégénère bientôt dans une violence qui ne serait plus maîtrisable.
L’UPR est la dernière chance avant le chaos.
François ASSELINEAU
(source : voir la vidéo en ligne : http://www.metronews.fr/info/video-va-te-cacher-trouillard-manuel-valls-en-prend-pour-son-grade-au-salon-de-l-agriculture-2016/mpbC!Oh892Z2w7QtpI/ )
François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine. La France doit se libérer de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.