Avec le discours séditieux de Jean-Guy Talamoni en Corse, le démantèlement de la France voulu par les euro-atlantistes apparaît de plus en plus clairement
Seule contre tous, l’UPR avait encore la bonne analyse : Avec le discours séditieux de Jean-Guy Talamoni en Corse, le démantèlement de la France voulu par les euro-atlantistes apparaît de plus en plus clairement.
Je rappelle que l’UPR est LE SEUL parti politique à avoir saisi l’occasion des élections régionales pour informer le peuple français de ce que cache la politique de redécoupage des régions et la constitution des “euro-régions”. J’ai expliqué que cette politique vise rien moins qu’à démanteler la France, progressivement et à l’insu des Français.
Au cours de ces élections, les observateurs ont en revanche pu noter le silence abyssal et complice observé sur cette question cruciale par le Front National et par DLF.
Ces deux partis souverainistes de pacotille, qui militent pour une “autre Europe”, n’ont pas dit un mot pour dénoncer la destruction programmée de la République française par le truchement de la politique régionale. Pire même, ils approuvent officiellement le rattachement de la Loire Atlantique à la Bretagne, qui constitue l’un des leit-motive des indépendantistes bretons.
Or, sitôt après le second tour des élections, le masque tombe et donne, encore et toujours, raison à l’UPR.
Profitant d’une élection “quadrangulaire”, les “nationalistes” corses, conduits par Gilles Simeoni, ont obtenu 35,34% des suffrages, ce qui les a classés en tête et leur donne accès à la présidence de la région Corse.
Ce résultat est certes important, mais, avec 67,03% de participation, il ne représente que 23,69% des électeurs inscrits. En d’autres termes, plus des trois quarts des électeurs corses inscrits (76,31%) ont refusé d’aller voter pour les nationalistes corses.
Malgré cette réalité politique qui confirme, une fois de plus, que les indépendantistes corses sont très minoritaires, les nationalistes corses ont fait comme si une majorité des habitants de l’île les soutenaient et ont entamé un véritable coup de force anti-constitutionnel contre la République française.
Ce 17 décembre 2015, le début de démembrement de la France a ainsi commencé, par un discours, séditieux et anti-constitutionnel, tenu par Jean-Guy Talamoni, proche de Gilles Simeoni. Ce discours a été tenu en langue corse, à l’Assemblée de Corse.
En voici les passages essentiels :
« L’heure est venue de la réconciliation de notre communauté avec elle-même », « la Corse appartient à tous les Corses et LE GOUVERNEMENT NATIONAL, LE PREMIER DEPUIS LE 18EME SIÈCLE, sera celui de tous ».
« NOUS SOMMES ARRIVÉS ICI AVEC TOUS CEUX QUI, COMME NOUS, ONT TOUJOURS COMBATTU LES AUTORITÉS FRANÇAISES SUR LA TERRE DE CORSE », a déclaré M. Talamoni, évoquant notamment « tous ceux qui depuis 1768 n’ont cessé de combattre pour que la Corse demeure une nation ».
« Nous sommes arrivés ici avec les soldats de (Pascal) Paoli tombés à U Borgu et à Pontenovu (note : défaite des Paolistes contre les Français), nous sommes arrivés ici avec les militants du Front (de libération nationale de la Corse) morts pour la Corse ».
QUE VA FAIRE FRANÇOIS HOLLANDE FACE À CE DISCOURS OUVERTEMENT SÉDITIEUX ? RIEN.
Ce discours -tenu en langue corse dans une assemblée locale de la République française – viole effrontément :
– L’ARTICLE 2 de la Constitution française qui pose que « La langue de la République est le français. »
– L’ARTICLE 5 de la Constitution française qui pose que « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. […] Il est le GARANT de l’indépendance nationale, de L’INTÉGRITÉ DU TERRITOIRE et du respect des traités. »
Le discours ouvertement séditieux et anti-constitutionnel de Jean-Guy Talamoni aurait dû être immédiatement arrêté par le préfet, aidé des forces de l’ordre, sur instruction expresse du président de la République.
Il n’en a rien été.
François Hollande n’a bien entendu rien fait et s’est rendu, une nouvelle fois, coupable de haute trahison vis-à-vis de sa charge de garant de l’ordre constitutionnel.
DES INDÉPENDANTISTES POUR RIRE…. QUI SERVENT LES INTÉRÊTS DE L’OLIGARCHIE EURO-ATLANTISTE
Je rappelle enfin que, tout comme les “indépendantistes” catalans, basques, écossais ou flamands, ces “indépendantistes” corses sont des indépendantistes pour rire.
On chercherait en vain, dans le discours de Jean-Guy Talamoni comme dans celui d’Artur Mas en Catalogne, la moindre critique de l’Union européenne, de l’euro , du TAFTA, du TISA, ou de l’OTAN, non plus que de l’impérialisme américain bien sûr.
Ce que veulent des “indépendantistes” de pacotille, agréés par Washington, ce n’est pas l’indépendance réelle et sincère de la Corse, mais la destruction de la France -qui assurait la liberté de la Corse vis-à-vis de l’impérialisme anglo-saxon-.
Ce qu’ils veulent, ce n’est pas la liberté et le bien-être des habitants de la Corse, mais leur maintien dans cette prison des peuples tyrannique qu’est la prétendue « construction européenne. »
Le même Jean-Guy Talamoni, qui a fait scandale aujourd’hui à Ajaccio, avait été on ne peut plus clair dans un entretien publié par “Le Parisien Dimanche” du 13 mai 2001. Il y avait fait cette déclaration sans ambiguïté : « Je ne suis pas Français, c’est tout ! Je suis nationaliste, indépendantiste, et je connaîtrai de mon vivant l’indépendance de la Corse dans le cadre de l’Europe. »
On comprend donc bien pourquoi les “indépendantistes” catalans ont été parmi les premiers à féliciter la victoire relative de la liste de Gilles Simeoni et de cette de Jean-Guy Talamaoni.
On notera au passage que les médias nationaux, d’une très grande discrétion sur la question, se gardent bien d’opposer à ces “indépendantistes” euro-atlantistes aucune des questions et aucun des sarcasmes dont on nous accable.
Il ne se trouve jamais aucun garde-chiourme des intérêts atlantistes – autoproclamés “antifas” ou “anticonspis” -pour accuser les “indépendantistes” corses d’être complotistes (Rudy Reichstadt et Mlle Guyet sont muets comme des carpes).
Il ne se trouve jamais aucun journaliste pour demander d’un air sentencieux à Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni s’ils ne sont pas d’extrême-droite, s’ils ne vont pas “isoler” la Corse, si la sortie de la Corse de la France ne va pas mener à une apocalypse financière en Corse, etc…
La simple observation fait ainsi ressortir un très révélateur “2 poids-2 mesures” entre les indépendantistes corses, entourés de beaucoup d’égards journalistiques d’un côté, et les indépendantistes français que nous sommes – constamment calomniés, brocardés et traînés dans la boue – de l’autre côté.
CONCLUSION : LES FRANÇAIS VONT-ILS LAISSER DÉTRUIRE LA FRANCE ?
L’UPR appelle une nouvelle fois solennellement le peuple français à bien prendre toute la mesure des événements en cours.
Ce qui se met en place, sous couvert de “modernisation”, c’est la destruction réfléchie, programmée, préméditée, d’un pays de 1500 ans d’âge : la France.
Il est déjà bien tard pour que le peuple français commence à se rassembler pour empêcher ce piège machiavélique de détruire son propre pays. Un seul mouvement de rassemblement national s’y oppose : l’UPR. Il est urgentissime d’adhérer à l’UPR et de se battre pour que vive la France. Attendre encore serait suicidaire.
François Asselineau
François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine. La France doit se libérer de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.