Élections régionales : l’UPR multiplie par 2,5 le nombre de ses électeurs en 18 mois, malgré le silence des médias de masse, et appelle à l’abstention pour le 2nd tour
Communiqué
L’Union Populaire Républicaine (UPR), qui se présentait dans 12 régions métropolitaines et dans une région d’outre-mer, l’île de la Réunion, soit un total de 13 listes comportant 1.971 candidats, a recueilli dimanche 6 décembre 189 046 voix, soit 0,87% des suffrages exprimés.
Ce score correspond à une multiplication par 2,5 du nombre de nos électeurs depuis les élections européennes de mai 2014, il y a 18 mois, où l’UPR avait recueilli 76.907 voix.
L’UPR remercie vivement les 189 046 électrices et électeurs qui lui ont fait confiance, de même qu’elle présente toute sa gratitude à l’ensemble des adhérents, sympathisants et donateurs de l’UPR qui ont contribué à rendre la campagne possible, aussi bien financièrement que techniquement.
L’UPR obtient ainsi le score en plus forte hausse de tous les partis politiques français : +155% depuis le scrutin de mai 2014 (à population égale, l’élection régionale ne concernant ni Mayotte ni la Nouvelle Calédonie).
L’UPR a, en outre, battu les partis « Nous citoyens » et « Nouvelle donne », qui ont un large accès aux médias nationaux et qui n’ont été en mesure de présenter que 2 listes autonomes pour le premier et 3 pour le deuxième. Au total, « Nous Citoyens » a obtenu 89.498 voix et « Nouvelle Donne » 62.328 voix.
L’évolution des scores électoraux de l’UPR témoigne de son implantation de plus en plus rapide au sein de la société française, et cela malgré un verrouillage médiatique absolu de la part des médias nationaux.
Les candidats de l’UPR ont en effet bénéficié exactement de 0 minutes et 0 secondes sur TF1, France2, France5, Arte, Europe1, RTL, RMC, BFM Business, France Inter, France Culture, France Info, Radio Classique et Sud Radio.
La presse écrite a également observé un silence complet sur les candidats de l’UPR, leur campagne et leurs résultats. Aucun article sur l’UPR n’est paru dans Le Monde, ni dans Le Figaro, ni dans Le Point, ni dans l’Express, ni dans 20 Minutes, ni dans Métro, ni dans Les Échos, ni dans La Croix, alors que ces titres bénéficient de généreuses subventions publiques, payées par les Français pour favoriser le « pluralisme ».
En multipliant son score par 2,5 depuis les élections européennes de 2014, sans aucun passage dans la quasi-totalité des médias nationaux, l’UPR a confirmé qu’elle est bien, conformément à son slogan de campagne, « le parti qui monte malgré le silence des médias ».
En outre, François Asselineau s’est vu contraint d’annuler, de force, ses réunions publiques à la suite des attentats du 13 novembre, ainsi que plusieurs passages médias clés – une heure sur i-Télé et trois minutes sur France3 Île-de-France en direct pendant un journal, qui n’ont pas été remplacées par des invitations équivalentes.
L’UPR, qui a refusé de céder à la psychose ambiante, en poursuivant sa campagne, s’est donc vue empêchée de faire campagne, alors que dans le même temps, les partis de l’oligarchie formant la « bande des trois » -PS, FN, LR-, tout en annonçant suspendre leur campagne, se sont pavanés sur tous les médias nationaux, des jours durant, pour réclamer à qui mieux-mieux, une escalade de mesures sécuritaires, des « patriot act » en pagaille, la prolongation de l’état d’urgence et toujours davantage d’engagement militaire à l’étranger. La COP21, placée à dessein par le gouvernement au moment du scrutin, a empêché davantage encore l’UPR de se faire entendre et connaitre des Français.
L’extravagante inégalité d’accès aux grands médias du pays montre que les attaques tragiques qui ont endeuillé la France ont été instrumentalisées par le pouvoir et par les médias de masse – avec un cynisme sans précédent depuis 1944 – pour verrouiller la campagne électorale au profit de la « bande des trois ». Si de tels procédés se déroulaient à quelques jours d’une élection sous d’autres cieux, nul doute que tous les politiciens et tous les grands médias du système hurleraient au scandale.
Or, le taux élevé d’abstention et de votes blancs et nuls aux élections régionales, qui s’élève au total de 52,1%, confirme que les Français attendent autre chose que la « bande des trois ».
Le score du FN ce dimanche – 27,7% des votants mais 13,3% des électeurs inscrits – se situe d’ailleurs, une fois de plus, en-deçà de son plafond de verre électoral, que les politologues ont estimé, de longue date, à un maximum d’environ 14% des électeurs inscrits.
Il doit être noté que l’ensemble des composantes de la gauche a atteint 36,0% des votants et que l’ensemble des composantes de la droite a atteint 31,7% des votants. Ce qui relativise singulièrement l’affirmation du FN d’être la première force politique française et ce qui laisse augurer, pour le second tour, que le FN pourrait n’obtenir qu’un nombre très réduit de régions, et peut-être même aucune.
Les médias de masse n’ont pourtant pas ménagé leur peine pour assurer au parti d’extrême droite une promotion hors norme, proche du lavage de cerveau. France2 a même été obligée d’annuler en catastrophe, devant la levée de boucliers générale, la 5ème émission-promotion « Des paroles et des actes » qu’elle se proposait d’offrir sur un plateau à Mme Le Pen, ce qui n’avait jamais été offert auparavant à quelque parti que ce soit. Manifestement, même si les médias de masse faisaient passer Mme Le Pen en boucle pendant des milliers d’heures, ils ne pourraient plus guère faire progresser le FN dans les urnes que de quelques dixièmes de points en nombre d’inscrits.
Encore une fois, et comme l’UPR l’avait signalé lors des scrutins précédents, la réalité électorale, c’est que le FN ne progresse pas en nombre d’électeurs inscrits et que sa progression en nombre de votants résulte de l’abstentionnisme croissant des électeurs des autres partis.
Or, plutôt que de présenter honnêtement et objectivement cette réalité, les médias de masse ont préféré pousser leurs cris d’orfraie habituels devant cette énième « percée du FN » qu’ils feignent de redouter plus que tout. Mais si les médias de masse voulaient réellement combattre le FN, ils lui appliqueraient le traitement qu’ils appliquent à l’UPR : c’est-à-dire un silence absolu. Et de temps en temps des articles diffamatoires traitant de « complotistes » tous ceux qui veulent comprendre pourquoi l’UPR ne passe jamais dans aucun média de masse.
Les Français veulent qu’on leur présente des forces politiques entièrement nouvelles, à la fois dans la forme et dans le fond, des forces politiques dont les analyses, les propositions et l’éthique comportementale tranchent de façon décisive avec les partis existants. Il suffit de constater l’audience que réalise l’UPR sur Internet – dont le site est désormais au 1er ou au 2ème rang du classement mondial des sites de partis politiques français selon Alexa Ranking – pour savoir ce que les Français cherchent.
L’UPR constate que tous les partis qualifiés pour le second tour des élections, dimanche 13 décembre, sont tous des partis alter-européistes, proposant aux Français de chimériques « autres Europe », et, par conséquent, qu’aucun ne partage ses analyses et propositions fondamentales, consistant en la sortie unilatérale de la France de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN.
Pour le deuxième tour, l’UPR appelle donc ses 189 046 électeurs, soit à s’abstenir, soit à aller glisser un bulletin de vote UPR dans l’urne.
Détail des résultats de l’UPR par région et par ordre décroissant de % obtenu :
François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine. La France doit se libérer de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.