Les pilotes américains et de l’Otan ont interdiction de bombarder les terroristes de Al-Qaïda et Al-Nosra, financés et armés par l’occident
La machination euro-atlantiste apparaît au grand jour Les pilotes américains et de l’Otan ont interdiction de bombarder les terroristes de Al-Qaïda et Al-Nosra, financés et armés par l’occident.
L’hebdomadaire français “Le Canard Enchaîné” du 6 octobre 2015, repris par l’Agence russe Sputnik le 8 octobre, révèle que « Les pilotes américains et alliés de la coalition opérant en Syrie et en Irak ont reçu l’ordre de ne jamais frapper les terroristes du groupe Front al-Nosra, la filiale syrienne d’Al-Qaïda.»
L’hebdomadaire français confirme au passage ce que l’UPR n’a jamais cessé de dire depuis des mois.
À savoir que « la Turquie (membre de l’Otan), l’Arabie saoudite et le Qatar (alliés et clients des États-Unis et de la France) arment et financent cette Armée de la Conquête”, une force “dirigée par le Front Al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda). »
(Le lecteur se rappelle peut-être que, pour avoir indiqué cela, je fus accusé de faire de “l’anti-américanisme primaire” par la pseudo-journaliste Léa Salamé lors de mon passage à l’émission “On n’est pas couché” de France 2 le 22 septembre 2014.)
Moscou révèle au monde l’infâme double-jeu occidental
Ainsi donc, tout l’édifice de propagande et de mensonges des dirigeants de Washington et de ses vassaux européistes est en train de s’effondrer sous nos yeux, à une allure vertigineuse.
L’entrée en scène de la Russie est décisive dans cet effondrement : car les pilotes russes et la marine russe ont commencé à balayer le terrain avec une telle efficacité qu’ils n’en font que mieux ressortir l’infâme double-jeu occidental.
Le prétendu “État islamique” et les terroristes d’Al Nosra-Al Qaïda sont combattus officiellement, mais en réalité soutenus discrètement, par Washington et ses domestiques.
C’est la raison pour laquelle les prétendues “frappes aériennes” occidentales contre tous ces mouvements ont obtenu si peu de résultats depuis plusieurs semestres, alors qu’elles étaient venus à bout de l’armada irakienne de Saddam Hussein en 3 semaines (la guerre contre l’Irak a été déclarée par George W. Bush le 20 mars 2003 et Bagdad est tombée le 12 avril).
Les motivations sordides du double-jeu occidental
Que cherche Washington en soufflant ainsi dans 2 directions opposées ? Plusieurs choses, et principalement :
a)- détruire l’État syrien et lui substituer une situation de chaos chronique, permettant à la fois de piller impunément les richesses de la Syrie (matières premières, trésors archéologiques…) et d’anéantir un État potentiellement adversaire.
b)- mettre en scène le “Choc des Civilisations” en présentant aux opinions publiques occidentales l’ensemble des musulmans comme des criminels fanatiques. Les atrocités commises par l’EI ou Al Nosra ne doivent surtout pas s’arrêter : elles doivent durer, encore et encore, pour encombrer les postes de télévision en Europe et en Amérique du nord afin d’entretenir la peur, l’effroi et la haine dans les opinions publiques.
c)- inciter les pays de l’Union européenne à partir en “guerre contre le terrorisme”, en désignant des “ennemis intérieurs” et en supprimant les unes après les autres toutes nos libertés publiques. Pour installer cette dictature subreptice, il est également essentiel de maintenir en survie et de promouvoir médiatiquement l’EI et Al-Qaïda-Al-Nosra.
d)- préparer les opinions publiques occidentales au déclenchement d’autres guerres d’agression (contre l’Iran ? contre le Belarus ? contre la Russie ? ), au nom de cette “guerre contre le terrorisme”.
L’effondrement de l’Empire est en vue
Face à ces Docteurs Folamour de la Maison Blanche et du Département d’État, et face à l’asservissement honteux de la France, la Russie a décidé de frapper et de donner un coup d’arrêt au terrorisme occidental et à la volonté de totalitarisme planétaire états-unien.
Comme l’a écrit il y a quelques jours Paul Craig Roberts -ancien sous-secrétaire au Trésor de Ronald Reagan -, il faut se féliciter que Vladimir Poutine ait dit publiquement à la tribune de l’ONU : « Nous ne pouvons plus tolérer l’état actuel des affaires du monde » et qu’il intervienne.
Pour Paul Craig Roberts, c’est une excellente nouvelle car cela signifie que la fin de l’Empire apparaît à l’horizon. Espérons que cela ne tardera plus trop longtemps.
François Asselineau
François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine. La France doit se libérer de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan.