Les fausses oppositions à l’Union européenne
Une fausse opposition à l’égard de l’Union européenne
L’une des plus grandes forces des systèmes formellement démocratiques mais en réalité dictatoriaux est de créer, pour se maintenir, des oppositions « à la marge ». En d’autres termes, il s’agit de se constituer un groupe d’adversaires prétendument acharnés, d’ennemis de la liberté et du bien contre lesquels il convient de combattre sans relâche pour la survie d’un projet idéal et de « valeurs communes ». L’Union européenne répond tout à fait à cette définition et elle sait mieux qu’aucune autre organisation (sauf, peut-être, que l’OTAN) promouvoir des opposants « mortels » qui, tout en reprenant quelques idées salutaires, contribuent à discréditer toute opposition réelle à la « construction européenne ». Leurs méthodes habituelles ? L’ambiguïté totale sur les sujets les plus importants (sortie de l’euro et l’Union européenne, dénonciation du traité de l’Atlantique nord), les retournements de veste permanents sur les mêmes sujets (déclarer tantôt qu’il faudra faire un référendum sur la sortie de l’Union européenne, tantôt qu’il sera nécessaire de renégocier les traités, tantôt que l’objectif est une « Europe des patries », etc.), voire les « dérapages » sur des thèmes scabreux et polémiques.
L’Union populaire républicaine a déjà démontré par de nombreux dossiers, toutes preuves à l’appui, que le Front national fait partie de ces formations qui agissent comme des leurres, soutenant une chose puis son contraire au gré des élections, des modes et des revirements d’opinion[1]. Les principaux responsables du Front national n’hésitent pas, tous les six mois, à alimenter la presse et les grands médias par leurs sorties sur des thématiques hautement clivantes (le rétablissement de la peine de mort, par exemple) ou sur des événements à forte charge émotionnelle (le massacre de jeunes militants politiques en Norvège le 22 juillet 2011) ou historique (l’Occupation nazie en France)[2].
De son côté, un parti souverainiste comme Debout la France (DLF) exploite lui aussi le filon bien connu de « l’autre Europe » (une « Europe des nations » opposée à l’Europe fédérale). Cette perspective, séduisante pour nombre de Français, est pourtant une impasse totale, ainsi que l’a démontré à maintes reprises l’UPR[3], l’Union européenne étant exactement comme elle doit être, à l’image de ce que souhaitaient ses premiers concepteurs. Tandis que le Front national veut créer une formation paneuropéenne d’eurosceptiques (le Mouvement pour l’Europe des Nations et des Libertés), bien entendu financée par l’Union européenne[4], Nicolas Dupont-Aignan fait la promotion d’un groupement alter-européiste, les Jeunes euro-réalistes[5]. Le réalisme de ce rassemblement consiste essentiellement à feindre de défendre l’indépendance de la France tout en réclamant « plus de France et mieux d’Europe »[6] ou une « Europe des nations »[7]. Toujours les mêmes stratégies, toujours les mêmes voies sans issue.
Marine Le Pen lors du gala organisé par le magazine américain Time à New York en avril 2015 – Elle fait en effet partie des cent personnalités les plus influentes dans le monde selon cette revue
Une fausse opposition européenne : le cas de la Ligue du Nord en Italie
Pourtant, le plus préoccupant est que cette tactique de l’opposition à la marge n’est pas propre à la France : elle a fait florès dans tous les pays d’Europe. Sans aller jusqu’à parler des sympathies néo-nazies d’Aube dorée en Grèce, nombre de mouvements prétendument alternatifs permettent de détourner le débat sur une nécessaire sortie de l’euro, de l’Union européenne et de l’OTAN, souvent avec un positionnement marqué à gauche. C’est le cas de SYRIZA (littéralement, « Coalition de la Gauche radicale ») en République hellénique, du Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon en France (pour qui « prôner la sortie de l’euro relève du maréchalisme »[8]), etc. Deux situations peuvent particulièrement retenir notre attention : l’Italie et l’Espagne.
Dans ces deux pays méditerranéens durement touchés par la crise, des partis jouent le rôle de cette opposition « du ballon de baudruche », parfois tentée par des « dérapages » plus ou moins xénophobes, souvent ambiguë et protéiforme, toujours changeante quant à ses positions sur l’Union européenne et l’euro. C’est le cas de la Ligue du Nord, formation régionaliste d’Italie septentrionale qui milite pour une plus grande autonomie (voire une indépendance de facto) de la Padanie (terme désignant la plaine du Pô et comprenant les régions du Piémont, de la Lombardie, de la Vénétie et de l’Émilie-Romagne, en plus de la Ligurie). Elle accuse ainsi le gouvernement central de spolier ces régions riches et industrielles au profit d’un Mezzogiorno vu comme un boulet[9] – c’est tout le sens du slogan « Roma ladrona » (littéralement, « Rome la voleuse ») utilisé à de nombreuses reprises par les partisans d’Umberto Bossi, président fédéral de la Ligue du Nord[10]. Comme tous les partis à tendance régionaliste, voire séparatiste, la Ligue du Nord a ainsi des déclarations dénotant un égoïsme total et une xénophobie à peine dissimulée – ses déclarations sur les régions méridionales mais aussi sur les immigrés sont à ce sujet éloquentes et rappellent certains « dérapages » plus franco-français[11].
La position de cette formation sur l’Union européenne et l’euro est plus qu’ambiguë et mouvante. À l’occasion des élections européennes de 2014, le parti d’Umberto Bossi fulminait contre l’euro sur un site spécialement dédié à cette question, site qui affirmait à la fois « Assez de l’euro » (« Basta euro ») et « Une autre Europe est possible »[12]. La rhétorique élimée de l’autre Europe ne trompe pas quant aux intentions réelles et à la nature de l’opposition que représente la Ligue du Nord. Cherchant à donner quelques gages de leur euroscepticisme, les responsables de cette formation ont organisé, pour la campagne de mai 2014, un référendum symbolique sur la sortie de l’euro[13]. Largement relayé dans les autres pays, le discours de Matteo Salvini, secrétaire fédéral de la Ligue du Nord, comprenait à la fois une demande sur la sortie de l’euro et une renégociation globale des traités européens[14]. Mais l’objection est la même que pour le Front national ou Debout la France : avec qui une Italie dirigée par Matteo Salvini pourrait-elle renégocier les traités ? Pas avec des pays comme l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas ou la Finlande, dont les positions sont ouvertement dénoncées par le secrétaire fédéral. Sans doute pas non plus avec l’Espagne, qui sera très réticente face au discours régionaliste de la Ligue du Nord. Étant donné qu’il faut l’unanimité des pays membres pour changer une seule virgule des traités en vigueur, cette volonté de renégociation globale est un leurre et restera lettre morte.
Quoi qu’il en soit, Matteo Salvini et ses amis politiques n’ont aucunement l’intention de sortir de l’Union européenne et proposent une « Europe des peuples et des régions », principe qui serait inscrit dans la constitution italienne de 1948[15]. La duperie est d’autant mieux ficelée que la même constitution interdit, par son article 75, tout référendum d’initiative populaire en matière économique, fiscale ou budgétaire (ce qui rend caduque une consultation sur l’euro, comme la votation susnommée) mais aussi concernant les traités internationaux[16]. Par ailleurs, Matteo Salvini, Umberto Bossi et leurs partisans n’ont aucun scrupule à reprendre, dans cet appel à un référendum, les fameux « critères de convergence » établis par le traité de Maastricht et demandent ainsi l’exclusion temporaire des pays qui ne respecteraient pas les limites d’endettement ou de déficit.
Matteo Salvini, secrétaire fédéral de la Ligue du Nord
Le Mouvement 5 Étoiles et ses ambiguïtés
Quelques mois après avoir organisé une consultation populaire sur la question de l’euro, la Ligue du Nord s’est permis de critiquer une initiative similaire de la part du Mouvement 5 Étoiles (M5S), affirmant qu’il s’agissait d’une perte de temps[17]. Mais alors, pour MM. Salvini et Bossi, sortir de l’euro, est-ce une nécessité ou un sujet secondaire ? Le principal dirigeant du Mouvement 5 Étoiles, l’humoriste Giuseppe Grillo (dit « Beppe Grillo »), semble de son côté décidé à aller jusqu’au bout d’un processus référendaire (bien qu’inutile) sur la question de l’euro[18]. Pourtant, le programme officiel de sa formation pour les élections européennes de 2014, s’il reprend bien cette idée dans son septième point, exige en même temps la mise en place d’euro-bons[19] dans le deuxième point[20], ce qui est totalement contradictoire.
Beppe Grillo n’est pas le seul sur son créneau, puisque d’autres formations de gauche radicale ont un discours similaire… et tout aussi trompeur. C’est le cas de l’antenne italienne du parti SYRIZA, qui propose une « Autre Europe avec Tsipras », faisant ainsi référence au président du parti, Alexis Tsipras, dont le discours est lui-même très flou[21]. Son caractère vague et fourre-tout le dispute d’ailleurs aux idées du Mouvement 5 Étoiles, qui propose dans le même temps de renégocier la dette de l’Italie[22] et de rendre obligatoire l’enseignement de l’anglais dès l’école maternelle[23], ce qui ne ferait que renforcer la mainmise linguistique, culturelle et politique des États-Unis sur leur créature, l’Union européenne.
L’humoriste italien Beppe Grillo, chef du Mouvement 5 étoiles
Podemos, partisan de l’euro et de l’Europe fédérale
En Espagne, c’est la formation Podemos, de création récente (elle a été fondée le 17 janvier 2014), qui joue ce rôle d’opposant « à la marge ». J’avais déjà expliqué dans un précédent article que ce parti, étrangement très médiatisé, était ouvertement favorable à un maintien de l’Espagne dans l’euro et à une fédéralisation très poussée de l’Union européenne[24]. Il existe outre-Pyrénées des voix qui militent clairement pour une sortie de l’euro[25] mais ce n’est pas le cas de Podemos, ainsi que l’affirme le « Projet économique pour les gens » (« Proyecto económico para la gente »)[26] rédigé par des intellectuels proches du mouvement dans le but d’être repris par son secrétaire général, Pablo Iglesias.
Ledit projet[27], qui remise au placard d’autres prises de position assez hardies et progressistes (un salaire universel de base, un refus de payer la dette publique, etc.), fait d’ailleurs des questions européennes un point parmi d’autres (concrètement, le point 5.1.3., sous le titre « Politique européenne »). Pourtant, toutes les mesures politiques, économiques et sociales de ce programme (noyées dans un européisme de bon aloi) seront irréalisables dans le cadre des traités européens, de la subordination du gouvernement espagnol à la Commission européenne et des Grandes Orientations de Politique économique (GOPE), qui s’imposent à tous[28].
À aucun moment les concepteurs de ce projet, soutenus par Pablo Iglesias, ne proposent de sortir de l’Union européenne ou de l’euro. Après une description assez fidèle de la situation actuelle de l’Espagne, le programme passe totalement sous silence la responsabilité de la « construction européenne » ou de la monnaie commune en tant que telles. À la page 9, il affirme ainsi : « Il est fondamental que le gouvernement espagnol promeuve dès que possible des accords stratégiques avec les gouvernements des autres pays européens et qu’il parvienne à de tels accords pour que changent les actuelles conditions de gouvernance de l’euro ». Certes, mais avec qui un hypothétique Gouvernement espagnol dirigé par Pablo Iglesias pourrait-il y parvenir ? Certainement pas avec l’Allemagne, les Pays-Bas, la Finlande, le Luxembourg, etc., dont l’accord est pourtant nécessaire pour changer les traités qui régissent l’Union européenne. Par ailleurs, le secrétaire général de Podemos et ses partisans semblent totalement ignorer que, dans le cas d’une monnaie unique ou commune, les écarts de richesse existants se creusent encore et qu’aucune convergence n’est dès lors possible entre les régions riches et les régions pauvres. Peut-être faudrait-il leur apprendre l’existence de la théorie des zones monétaires optimales de Robert Mundell…
Toutes les autres propositions de ce projet en matière de politique européenne sont vouées à rester des vœux pieux et, pire encore, des dérivatifs trompeurs à la colère des Espagnols. À la page 11, le programme réclame une « modification des statuts de la Banque centrale européenne pour que figure parmi ses objectifs le plein emploi et pour qu’elle puisse collaborer avec les Gouvernements dans leur recherche d’un plus grand bien-être, d’une économie durable et d’un bien-être social » (sic).
Il prône également une « modification des normes qui empêchent la Banque centrale européenne de financer les Gouvernements », la « création de mécanismes qui garantissent la mise en commun de la dette », la « flexibilisation du Pacte de Stabilité », la « démocratisation de la BCE » afin de la rendre « responsable devant le Parlement européen, qui devrait pouvoir en nommer les membres », etc. Autant de souhaits qui rappellent que Pablo Iglesias et les siens sont des « européistes convaincus » qui ne proposent en rien la sortie de l’Union européenne ou de l’euro et qui n’ont pas compris que tous ces désirs étaient irréalistes étant donné le mode de changement des traités et les divergences d’intérêts entre les pays membres. Mais ces rodomontades permettent de noyer le poisson, de détourner l’attention d’électeurs potentiels et de s’assurer une place confortable dans les institutions européennes.
Pablo Iglesias (à gauche), secrétaire général de Podemos, en compagnie du numéro deux du parti, Íñigo Errejón
Pablo Iglesias doit en effet montrer patte blanche après l’apparition des premiers scandales financiers en son sein[29], en vue des élections générales de la fin de l’année. Il continue par ailleurs de collaborer étroitement avec le projet européiste, sous supervision américaine, qui consiste à diviser pour mieux régner en favorisant les séparatismes en Espagne. J’avais déjà signalé dans mon précédent article sur Podemos que cette formation politique prévoyait, si elle parvenait au pouvoir, d’organiser des référendums sur l’indépendance dans toutes les communautés autonomes qui le souhaiteraient. L’étroite collaboration entre Pablo Iglesias et les séparatistes de tout poil se confirme dernièrement, puisqu’un membre présumé de l’ETA participe au livre que rédige le secrétaire général de Podemos[30] tandis que des prisonniers de la même organisation terroriste appellent à voter pour lui[31]. De son côté, le parti séparatiste basque d’extrême gauche Sortu (dont le nom signifie « naître » ou « surgir » en français) cherche à se rapprocher de Podemos[32].
Cerise sur le gâteau : Pablo Iglesias, qui avait organisé une tournée politique en Amérique latine, prend maintenant très nettement ses distances avec la gauche vénézuélienne ou bolivienne. Lors d’une interview accordée à la télévision publique espagnole le 6 décembre dernier, il a ainsi très durement critiqué la « scandaleuse corruption au Venezuela »[33]. Il a de plus troqué le modèle vénézuélien pour le modèle scandinave, sans doute plus « américano-compatible »[34]. Le président bolivien, Evo Morales, qui avait officiellement accordé son soutien à Podemos (visiblement sans être au courant de tout ce que propose ce parti)[35], appréciera sans doute…
En conclusion : bien des épouvantails, peu de vrais opposants
Front national ou Debout la France en France, Mouvement 5 Étoiles ou Ligue du Nord en Italie, Aube dorée ou SYRIZA en Grèce, Podemos en Espagne mais aussi Parti pour la Liberté aux Pays-Bas, Parti de la Liberté d’Autriche, etc., autant de leurres qui, sous couvert de critiquer la « construction européenne », ne sortent jamais de leurs ambiguïtés, changent d’avis en permanence, proposent des dérivatifs et des solutions qui n’en sont pas voire discréditent toute idée de sortie de l’euro et de l’Union européenne en l’associant à des « dérapages » contrôlés. Autant de partis tous favorables au principe de la construction européenne, autant de faux opposants qui ont fait ou feront « pschitt ».
N.K
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Références
[1] Voir, par exemple, ce long article sur treize versions différentes de la position du Front national sur l’Union européenne et l’euro : https://www.upr.fr/dossiers-de-fond/fn-propose-pas-reellement-faire-sortir-france-lunion-europeenne-meme-leuro
[2] Cet article propose un florilège des « dérapages » de Marine Le Pen : https://www.upr.fr/actualite/france/le-fn-epouvantail-consentant-au-service-du-systeme
[3] Cette vidéo résume parfaitement la problématique de « l’autre Europe » : https://www.upr.fr/videotheque-upr/autre-europe-impossible
[4] C’est ce que révèle l’agence de presse russe Ria Novosti : http://fr.ria.ru/presse_russe/20141010/202669559.html
[5] En voici la preuve sur le site officiel de Debout la France : http://www.debout-la-republique.fr/article/decouvrez-les-jeunes-euro-realistes-0
[6] C’est la dernière formule, totalement creuse et vide de sens, du manifeste des Jeunes euro-réalistes : http://jeunes-eurorealistes.fr/notre-charte/manifeste/
[7] Cet article en témoigne tout à fait : http://jeunes-eurorealistes.fr/leurope-des-nations-face-au-fantasme-de-la-nation-europeenne/
[8] C’est ainsi que le rappelle cet article de l’UPR : https://www.upr.fr/actualite/france/apres-le-casse-toi-pauvre-con-de-sarkozy-voici-le-degage-de-melenchon
[9] Le terme Mezzogiorno, qui signifie « Midi », désigne les régions méridionales de l’Italie, caractérisées par un tissu économique plus faible, davantage de chômage et une certaine emprise des réseaux mafieux. Il comprend, dans son acception large, les régions suivantes : Abruzzes, Basilicate, Campanie, Calabre, Sud du Latium, Molise, Pouilles, Sicile et Sardaigne.
[10] Voir, par exemple, cette affiche électorale : http://www.giovaniorobici.org/public/repository/editor/Image/Manifesti/ANNO%202010/ROMA%20LADRONA%20lombardia.jpg
[11] Une élue locale de ce parti appelait par exemple, le 13 juin 2013, à violer Cécile Kyenge, ministre de l’Intégration d’origine congolaise : http://www.rfi.fr/europe/20130614-italie-kyenge-elue-ligue-nord-viol-racisme/
[12] Ce site prouve d’ailleurs que, loin de favoriser l’entente entre les peuples, l’Union européenne les pousse à se détester et à pointer les dirigeants des autres pays comme responsables du marasme actuel : http://www.bastaeuro.org
[13] C’est ce qu’explique cet article tiré de la presse italienne : http://www.ivg.it/2014/05/lega-nord-referendum-sulluscita-dalleuro-al-via-la-raccolta-firme-con-sonia-viale/
[14] Le Point s’en est par exemple fait l’écho : http://www.lepoint.fr/monde/italie-la-ligue-du-nord-voudrait-revoir-tous-les-traites-ue-10-12-2014-1888516_24.php
[15] Le site de la Ligue du Nord l’a annoncé avec tambours et trompettes : http://www.leganord.org/index.php/notizie/le-news/9056-lega-nord-deposita-in-cassazione-proposta-di-legge-di-iniziativa-popolare-per-europa-dei-popoli-e-delle-regioni
[16] Le texte intégral de la constitution italienne de 1948 est disponible sur le site du Sénat en français : http://www.senato.it/documenti/repository/istituzione/costituzione_francese.pdf
[17] Cela a évidemment entraîné une énième querelle de clocher entre les deux formations : http://www.beppegrillo.it/2014/12/salvini_difende_leuro.html
[18] Voir, par exemple, cet article : http://www.express.be/business/fr/economy/bepe-grillo-lance-un-referendum-pour-que-litalie-sorte-de-la-zone-euro/208681.htm
[19] Souvent appelés « eurobonds », selon leur nom en anglais, les « eurobons » sont défendus par tous ceux qui pensent que l’ensemble des pays de l’Union européenne doivent émettre des obligations communes en euro sur le marché de la dette, ce qui rencontre l’opposition de pays comme l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas ou la Finlande.
[20] Vous pouvez découvrir le résumé de ce programme ici : http://www.beppegrillo.it/europee/programma/
[21] Leur site officiel est consultable à cette adresse : http://www.listatsipras.eu
[22] Certains sites s’en sont fait l’écho, comme celui-ci : http://zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/550
[23] L’on retrouve cette proposition à la dernière page du programme officiel du Mouvement 5 Étoiles, dans la rubrique « Instruction publique » : https://s3-eu-west-1.amazonaws.com/materiali-bg/Programma-Movimento-5-Stelle.pdf
[24] Vous pouvez relire cet article ici : https://www.upr.fr/actualite/europe/les-fausses-surprises-elections-europeennes-cas-podemos-espagne
[25] C’est le sens du manifeste de l’organisation Salir del euro (littéralement, Sortir de l’euro) : http://salirdeleuro.wordpress.com
[26] La plupart des grands titres de la presse espagnole ont donné une large couverture à la présentation de ce projet, le 27 novembre dernier, comme El País : http://politica.elpais.com/politica/2014/11/27/actualidad/1417093951_581224.html
[27] Vous pouvez le télécharger en version originale sur le site du journal économique Cinco días : http://cincodias.com/cincodias/2014/11/28/economia/1417177877_170051.html
[28] Cet article de l’UPR rappellent ce que sont les GOPE et quelle est leur importance : https://www.upr.fr/actualite/europe/les-gope-grandes-orientations-politique-economique-feuille-route-economique-matignon
[29] Son secrétaire politique, Íñigo Errejón, est ainsi soupçonné d’avoir perçu un important salaire pour un bien curieux travail (compter des logements vides) lorsqu’il était employé de la Junte d’Andalousie (Gouvernement régional andalou) : http://sevilla.abc.es/andalucia/20141120/sevi-errejon-cuenta-viviendas-201411192101.html
[30] C’est le journal économique Negocios qui l’a révélé : http://www.negocios.com/noticias/acusado-integrar-eta-colabora-libro-pablo-iglesias-06112014-1943
[31] Ils voient en lui un « compagnon de voyage » : http://www.abc.es/espana/20141208/abci-presos-podemos-201412072211.html
[32] Cette formation régionale craint en effet de se faire déborder électoralement parlant par Podemos : http://www.abc.es/espana/20141209/abci-sortu-pablo-iglesias-201412091008.html
[33] Le journal El Imparcial s’en fait l’écho : http://www.elimparcial.es/noticia/145233/
[34] C’est ce que rapporte le quotidien ABC : http://www.abc.es/espana/20141128/abci-iglesias-donde-dije-venezuela-201411272124.html
[35] Il a ainsi affirmé voir en Podemos un « espoir pour nos frères espagnols » : http://www.abc.es/espana/20141029/abci-morales-podemos-201410292018.html