Nouveau record historique du nombre de chômeurs sans emploi ou en sous-emploi en France
AVEC 1100 chômeurs DE PLUS PAR JOUR, LA CATASTROPHE économique ET SOCIALE S’AGGRAVE À TOUTE ALLURE.
EXACTEMENT COMME LE PRÉVOIT L’UPR DEPUIS 7 ANS.
On vient d’apprendre que la France a enregistré, en mai 2014, une nouvelle et forte hausse du chômage, avec 24.800 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires, ce qui donne un nouveau record de 3,388 millions de “chômeurs sans emploi” en métropole.
Depuis l’élection, en mai 2012, du pseudo « président de la République » François Hollande, la France a ainsi enregistré près d’un demi-million de nouveaux “demandeurs d’emploi sans activité”.
Pour avoir une juste idée de l’ampleur de la catastrophe en cours, il faut ajouter au nombre précédent celui des “demandeurs d’emploi qui ont exercé une petite activité” de quelques heures par semaine, qui leur permet à peine de se nourrir.
Les statistiques officielles reconnaissent elles-mêmes que, si l’on procède à ce cumul, on parvient à 5,32 millions de “chômeurs sans emploi” et “en sous emploi”, en métropole et Outre-mer. En croissance de +34.300 au cours du seul mois de mai, soit plus de 1100 chômeurs de plus par jour.
C’est un record historique. Jamais de notre histoire la France n’avait connu tant de chômeurs.
Source : http://www.romandie.com/news/Forte-hausse-des-demandeurs-demploi-en-mai-en-France/491875.rom
COMMENTAIRES
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1°) PLUTÔT 6,4 MILLIONS DE SANS EMPLOI ET SOUS-EMPLOI
Encore ne s’agit-il que de données officielles, sujettes à toutes les manipulations statistiques.
Si l’on ajoute toutes les catégories de chômeurs (A,B,C,D,E), et tous les chômeurs qui ont été radiés abusivement, on peut raisonnablement affirmer que nous sommes plus près des 6,4 millions de chômeurs que des 3,4 millions.
Je renvoie ici à la longue et très instructive analyse de Charles-Henri Gallois, référent temporaire pour les questions économiques de l’UPR, présentée en décembre 2013 et toujours en ligne sur notre site.
Face à ce désastre qui s’amplifie, que disent et que font les plus hautes autorités de l’État ?
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2°) DES DIRIGEANTS QUI COMMENTENT, TEL Néron, L’INCENDIE QU’ILS ONT PROVOQUÉ
En bien, elles ne font rien – rien de nouveau s’entend – et elles ne disent que des banalités aussi pathétiques que scandaleuses d’inhumanité.
Le Premier ministre Manuel Valls, après avoir doctement jugé que ces chiffres étaient « mauvais » ( il est vrai qu’il aurait eu du mal à les qualifier de « bons »), a entonné l’habituel refrain martial des chœurs d’Opéra qui font sur surplace (“Marchons… marchons…”) en lançant ces propos grotesques : «.L’heure est à l’action et c’est la responsabilité de tous. Je compte sur les entreprises de France.»
Le ministre des finances, Michel Sapin, a tenu quant à lui ces propos dignes de Pierre Dac ou du Sapeur Camember : « la croissance est là mais elle ne décolle pas »
Le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone est moins lyrique et constate : « Il n’y a pas de croissance en France actuellement. »
Quant au ministre du Travail François Rebsamen – qui a autant de pouvoir sur la situation qu’une vache regardant passer les trains -, il a résumé le tout en disant : « ces chiffres, qui ne sont pas bons, sont le reflet d’une croissance plus faible que prévu. »
En bref, nos dirigeants commentent le désastre en cours, qu’ils contemplent du haut de leur position confortable, comme l’empereur Néron commentait avec une lyre l’incendie de Rome qu’il avait ordonné depuis les hauteurs du Palatin.
CONCLUSION : ILS PRÉFÈRENT FAIRE CREVER LA FRANCE ET LES Français PLUTÔT QUE DE reconnaître LEUR ERREUR ET SORTIR DE L’EURO.
En réalité, la France est tombée dans les griffes de politicards qui ne sont plus que des pantins aux ordres de l’oligarchie euro-atlantiste.
Michel Sapin, qui était déjà ministre l’Économie et des Finances il y a 22 ans, avait appelé les Français à voter Oui au référendum du 20 septembre 1992 sur le traité de Maastricht en leur assurant : « Pour la France, l’union économique et monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » ( 11 septembre 1992, France Inter).
Le même Michel Sapin, qui est aujourd’hui ministre des Finances, reconnaît désormais à mi-voix que le problème de la France est l’euro. Il a jugé il y a quelques semaines que « L’’euro est trop fort » et qu’il « est un frein à la croissance de la France ».
En d’autres termes, nos dirigeants savent parfaitement ce qui se passe.
Ils savent que l’euro est beaucoup trop cher pour la compétitivité de l’économie française et qu’elle entraîne celle-ci à la ruine.
Ils savent aussi que les politique dictées par la Commission européenne dans le cadre des « GOPÉ » (Grandes Orientations de Politique Économique) sont une absurdité économique puisqu’elles consistent à renforcer la récession en imposant des mesures récessives à des économies déjà moribondes.
C’est d’ailleurs exactement ce que dit l’UPR depuis sa création, et que j’ai encore une fois expliqué dans mon dernier entretien, avec 360NewsX il y a quelques jours
(cf. à partir de 2’50” )
Seulement voilà : tirer la conséquence des événements amènerait tous les politiciens au pouvoir depuis 22 ans (UMP, PS, MoDem, Verts) à reconnaître l’erreur stratégique monstrueuse qu’ils ont commise en faisant ratifier le traité de Maastricht par la France.
Pour ces esprits médiocres, égoïstes et profiteurs, il n’en est pas question. Ils préfèrent conserver leurs portefeuilles ministériels, chauffeurs, voitures de fonction avec gyrophare, et mandat électifs confortables plutôt que d’avouer leur erreur et de changer de politique à 180°.
Ils préfèrent faire crever la France et les Français plutôt que de faire sortir notre pays de l’Union européenne et de l’euro.
L’heure viendra inéluctablement où le peuple français va leur demander des comptes. Et le plus tôt sera le mieux.
François ASSELINEAU