M. Le Pen « dérape » encore une fois, pour salir l’idée même de souveraineté nationale
Communiqué
À quelques jours du scrutin des européennes, Jean-Marie Le Pen vient de commettre une nouvelle fois l’un de ses fameux « dérapages» contrôlés auxquels il a habitué les Français depuis un tiers de siècle. Il a suggéré que le virus Ébola pourrait stopper « l’explosion démographique dans le monde », laissant ainsi entendre que la mort de millions de personnes pourrait être la solution finale de l’immigration en France.
Ce « dérapage » immonde du père n’est pas sans rappeler celui de la fille, qui a déclaré le 4 mai dernier qu’« on a le droit » de comparer le Coran à Mein Kampf, en soutien à son allié de l’extrême droite hollandaise Geert Wilders.
Ces énièmes déclarations scandaleuses du Président « d’honneur » du FN et de sa fille, largement relayées par les grands médias, ont encore et toujours le même objectif vicieux : permettre aux grands médias d’associer, dans l’esprit des électeurs, la remise en cause de la prétendue « construction européenne » à une idéologie d’extrême droite et à des propos épouvantables.
L’UPR saisit cette occasion pour rappeler que le FN n’a jamais proposé ni à l’écrit, ni à l’oral la sortie de l’Union européenne et de l’euro unilatéralement, – c’est-à-dire de la seule façon possible -, par application de l’article 50 du Traité sur l’Union européenne.
L’UPR rappelle aussi que ses listes aux élections européennes ont été officiellement classées en « listes diverses » par le ministère de l’Intérieur, ce qui confirme que la sortie de l’UE et de l’euro ne sont pas, en elles-mêmes, des propositions ni de droite, ni de gauche et encore moins d’extrême droite.
L’UPR est le seul parti politique à dénoncer le système du « FNUMPS » qui permet à la « construction européenne » de se poursuivre en toute quiétude. Loin de combattre la tyrannie des institutions européennes et de l’OTAN, le FN la conforte, tout au contraire, en neutralisant 15 à 20% des électeurs dans une impasse politique.
La SARL Le Pen est désormais le dernier rempart derrière lequel se réfugient les partisans de la prétendue « construction européenne ».