Pourquoi l’UPR refuse de se joindre au « Jour de colère », opération “sous faux drapeau” du Front National et peut-être de l’UMP
Je redonne ci-après la position du Bureau national de l’UPR quant au projet de manifestation du 26 janvier dit « Jour de colère ».
Cette position officielle a été notifiée le 9 janvier 2014 sur le fil de discussion de notre page Facebook. Il a été mis en ligne en réponse à la question de l’internaute Gaël Baudry, qui nous interrogeait sur l’utilité que l’UPR se joigne ou non à ce projet de manifestation, actuellement puissamment relayé sur Internet par un collectif étrangement anonyme.
RÉPONSE DU BUREAU NATIONAL DE L’UPR À PROPOS DU PROJET DE MANIFESTATION DU 26 JANVIER, INTITULÉE “JOUR DE COLÈRE”
1) Nous ignorons à peu près tout des commanditaires et des financiers de cette opération (leur “présentation” est une mystification : cf. http://www.jourdecolere.com/collectif-jdc/).
2) Comme le révèle le site Internet créé pour l’occasion (ce qui prouve que les mystérieux organisateurs ont des moyens financiers), cette manifestation est un fourre-tout soutenu par des organisations situées à droite de la droite, ou à l’extrême-droite.
On y trouve en particulier :
- des organisations relevant de la mouvance “identitaire” d’extrême-droite, très proche du Front National : Réseau-Identités, Comité de Lépante, NON à la substitution de population, etc.
- des mouvements de “contribuables”, très proches de l’UMP ou du Front National : Rassemblement des Contribuables Français, La révolte fiscale c’est maintenant, etc.
- une officine qui milite pour… le démantèlement de la Sécurité sociale ! (“Mouvement pour la Liberté de la Protection Sociale”).
- des collectifs anti-mariage pour tous, proches de l’UMP ou du Front National : Collectif Famille Mariage, Collectif Pour l’Enfant, etc.
3) Sauf erreur, on ne trouve pas, parmi cet assemblage hétéroclite de groupuscules divers et variés, d’organisation qui s’intéresse spécifiquement à la dénonciation de la prétendue « construction européenne ». Bien au contraire, plusieurs de ces organisations sont ultra-européistes.
4) Sauf erreur, on ne trouve aucune organisation liée à la gauche, qui viendrait faire contrepoids idéologique à la multiplicité des groupes cités précédemment qui agissent dans la mouvance du FN et de la droite de l’UMP.
5) Enfin, la seule ligne claire de revendication de cette manifestation est de s’opposer à François Hollande et au gouvernement “socialiste”, présenté comme l’ennemi à abattre et le fauteur de tous les troubles. Il n’y a pas le moindre mot d’ordre rassembleur ni contre l’UE, ni contre l’euro…
Conclusion
Selon toute probabilité, cette manifestation est soutenue en sous-main (notamment financièrement et logistiquement) par une ou plusieurs officines situées quelque part entre le FN et l’UMP.
Cette manifestation :
- 1) a un positionnement idéologique très à droite ou d’extrême-droite, à la fois du point de vue économique et sociétal,
- 2) dénonce le gouvernement comme seul responsable de tous les maux de la France,
- 3) occulte de façon flagrante et délibérée la question européenne,
- 4) est soutenue par certaines organisations dont les combats sont exactement opposés à ceux de l’UPR,
- 5) agit de façon délibérément camouflée et peu claire, en occultant savamment ses commanditaires et ses financiers, et en ne donnant aucun indice sur ce que serait la suite de cette initiative, le lendemain de ladite manifestation.
Tous ces éléments sont en contradiction totale avec les analyses politiques de l’UPR, notre volonté de mettre de côté les sujets clivants afin de rassembler les Français sur l’essentiel, au-delà du clivage droite-gauche, ainsi qu’avec notre souci constant de transparence et d’éthique comportementale, faite de clarté et de refus de toute ambiguïté.
Tout cela est contraire notamment à notre Charte Fondatrice et à notre programme inspiré de celui du CNR.
Il va donc de soi que l’UPR ne se joindra pas à cette opération.
BUREAU NATIONAL DE L’UPR
9 janvier 2014
NOUVEAUX ÉLÉMENTS D’INFORMATION
Depuis que nous avons publié la réponse qui précède, de nouveaux éléments d’information sont apparus, qui ont pleinement confirmé le bien-fondé de notre réponse du 9 janvier, clarifié définitivement certains de nos doutes, et rendu encore plus justifié notre refus de participer à cette manifestation.
a) Confirmation que cette opération « JOUR DE COLÈRE » est une opération sous “faux drapeau” soutenue par le Front National
Dans notre réponse du 9 janvier, nous suspections fortement le FN, ou une “officine située quelque part entre le FN et l’UMP” d’être l’une des organisatrices en sous-main de cette manifestation. Nous en avons maintenant la preuve.
Nous avons en effet découvert que certaines sections départementales du Front National appellent leurs troupes à préparer cette manifestation du 26 janvier.
La section du FN de Vaucluse semble être le chef de file de cette opération.
La consultation du site du FN84 nous apprend ainsi que des responsables FN chargés d’attirer les manifestants pour le « Jour de colère » ont déjà été nommés dans les sections départementales du FN en Saône-et-Loire, dans les Hauts-de-Seine, dans le Doubs, dans l’Allier, dans l’Oise, dans le Calvados, en Moselle, dans la Marne, en Seine-Maritime et même en Belgique.
Saisie d’écran du site de la section départementale du FN de Vaucluse (source)
La fourberie de l’opération “sous faux drapeau” du FN apparaît ainsi au grand jour puisqu’il diffuse le tract de “Jour de colère” en téléchargement, alors que ce tract ne porte absolument aucune marque distinctive permettant au lecteur de savoir qu’il est diffusé par le Front National. Ses seules signatures sont l’appellation anonyme “Jour de colère”.
Qui sont exactement les auteurs de ce tract et, plus globalement, de l’ensemble de l’opération ? Mystère.
Un article du Boulevard Voltaire cite de façon certaine Frédéric Pichon, l’avocat des manifestants gardés à vue lors de la “Manif pour Tous” du mois de mai 2013 (anti-mariage gay). Un autre article, sur le site très à droite Medias-presse-Info, cite un certain “Louis Dumont”, sans qu’il soit précisé qui il est ni ce qu’il fait.
Quoi qu’il en soit, la preuve est ici absolument irréfutable : le Front National est un parti manipulateur qui diffuse sans vergogne des tracts et du matériel militant sous une fausse bannière. L’objectif qu’il poursuit est d’attirer des internautes et les passants auxquels il distribuera les tracts dans une manifestation qu’il contribue à organiser en sous-main, mais sans le leur révéler.
Ce parti agit ainsi comme le font traditionnellement les partis extrémistes, les escrocs ou les sectes, qui méprisent l’intelligence des gens et cherchent à les duper en se présentant sous une fausse identité.
Ces agissements exécrables du FN se situent bien entendu à l’exact opposé de l’éthique comportementale de l’UPR.
Ce tract est un “false flag” du Front National. Préparé par on ne sait qui, diffusé par téléchargement par le FN, et distribué aux passants par des militants du FN, il ne porte pas la moindre marque permettant de savoir quel en est le véritable auteur. Seule est mentionnée la formule anonyme “Jour de colère” (source)
On notera que ce tract est également distribué par Civitas, association catholique intégriste proche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) fondée par l’évêque Marcel Lefebvre.
b) Nouvelle confirmation que le Front National roule pour le système : le tract « JOUR DE COLÈRE » “oublie” soigneusement de citer l’Union européenne, l’euro, l’OTAN, les banques et les États-Unis parmi les motifs de « colère »….
Je suggère à mes lecteurs d’étudier avec le plus grand soin le texte du tract distribué par le FN reproduit ci-dessus. Car ce document leur offre une nouvelle et excellente occasion de comprendre par eux-mêmes à quel point le Front National est un parti-leurre et quel est son VÉRITABLE rôle sur la scène politique française.
Le texte du tract est le suivant :
Parce que nous avons tous au moins une raison d’être en colère
contre ce gouvernement qui…
N’écoute pas le peuple
Matraque les contribuables
Affame nos paysans
Enterre notre armée
Libère les délinquants
Déboussole nos enfants
Pervertit notre système scolaire
Réduit nos libertés
Assassine notre identité
Détruit nos familles…
Il suffit de lire attentivement ce texte pour réaliser à quel point le Front National prend les Français pour des imbéciles. Sous couvert de fédérer une opposition virulente, il demande à ses militants, à travers toute la France, de distribuer un tract qui appelle à manifester sa « colère » mais qui omet soigneusement de citer ce qui devrait être les vrais motifs de « colère ».
Véritable tour de force de manipulation insidieuse, ce tract “false flag” distribué par le FN “oublie” en effet de parler :
- de l’Union européenne,
- de l’euro et de la BCE,
- de l’OTAN,
- des banques et de l’endettement public,
- des États-Unis et de leur politique de domination géostratégique.
Rien moins !
On voit bien quel est l’objectif de l’opération : tenter de récupérer tous les mécontentements en faisant croire aux mécontents que tout serait de la faute de François Hollande et de “CE” gouvernement, et donc en cachant soigneusement où se situent les vraies responsabilités.
La supercherie est énorme.
Comment les adhérents et sympathisants de l’UPR ne pourraient-ils pas la voir ?
c) L’opération « Jour de colère » est-elle une “Opération Buisson” pour un rapprochement FN-UMP via Marion Maréchal Le Pen et Guillaume Peltier ?
Les roueries et les mystères de cette manifestation « Jour de colère » ne s’arrêtent pas là.
Car si l’on veut faire preuve de d’esprit de pénétration, il faut noter qu’en passant sous silence la question centrale de la souveraineté nationale et en éludant le sujet européen, le tract “sous faux drapeau” distribué par le FN s’aligne exactement sur la ligne politique de la droite de l’UMP. Et tout spécialement sur la ligne du courant “La Droite Forte” incarné par Guillaume Peltier, ancien bras droit de Philippe de Villiers et aujourd’hui l’un des vices-présidents de l’UMP.
Pour s’en convaincre, il suffit de lire par exemple le récent entretien de celui-ci dans Le Figaro du 29 novembre dernier. Tapant exclusivement sur François Hollande et le gouvernement, se focalisant sur la baisse des impôts, prônant la sévérité contre les immigrés, éludant d’une pirouette la question européenne, Guillaume Peltier, vice-président de l’UMP, pourrait approuver à 100% le tract diffusé par le FN.
Qui sait même s’il n’en est pas le co-auteur ?
Force est donc de constater que, si le FN et la partie droite de l’UMP voulaient préparer un rapprochement très politicien à l’occasion des prochaines élections municipales, ils ne s’y prendraient pas autrement qu’en lançant cette opération « Jour de colère » prétendant rassembler tous ceux qui crient haro ! contre François Hollande.
Or, plusieurs faits récents tendent à accréditer cette idée :
- a) la section départementale du FN de Vaucluse, qui est, comme on l’a vu, celle qui coordonne l’opération « Jour de colère » au sein du FN, est aussi celle du département dont Mlle Marion Maréchal-Le Pen est l’élue.
- b) Marion Maréchal-Le Pen s’est fait remarquer, depuis plusieurs mois, pour ses déclarations de plus en plus pressantes en faveur d’une alliance UMP-FN.
On citera notamment :
– le 17 mars 2013, Marion Maréchal-Le Pen a annoncé qu’elle envisageait des “alliances de circonstance avec l’UMP“. – Information confirmée par le Figaro.
– le 5 juin 2013, Marion Maréchal-Le Pen a fait de nouveaux “appels du pied” à l’UMP pour les municipales de 2014.
– le 31 octobre 2013, Marion Maréchal-Le Pen a annoncé sa candidature à Sorgues sur une liste “Rassemblement bleu Marine” conduite par un conseiller non encarté de l’actuelle majorité UMP, Gérard Gérent.
c) enfin, la presse s’est fait l’écho (discret), le 4 juin dernier, des projets secrets que nourrirait Patrick Buisson, l’homme de confiance de Nicolas Sarkozy, consistant à bâtir une “Union des droites”, qui commencerait par un rapprochement entre… Marion Maréchal-Le Pen (FN) et Guillaume Peltier (courant “La Droite Forte” de l’UMP).
TAMBOUILLE POLITICARDE Le 4 juillet dernier, le site Le Lab – Europe 1 consacrait sa Une au projet “d’union des droites” conçu par Patrick Buisson, un ancien du Journal Minute devenu l’homme de l’ombre de Nicolas Sarkozy. Ce projet consisterait en un rapprochement de l’UMP et du FN, par l’intermédiaire de Marion Maréchal Le-Pen du côté FN et Guillaume Peltier du côté UMP. (Source )
Ainsi donc, l’opération « Jour de colère » – dont les commanditaires sont si mystérieux mais qui bénéficie à l’évidence de pas mal d’argent et de relais médiatiques – est à suivre de près.
L’avenir dira s’il s’agit – ou non – d’un “ballon d’essai” grandeur nature, orchestré par Patrick Buisson pour préparer une “Union des droites” avec Marion Maréchal-Le Pen du FN et Guillaume Peltier de l’UMP.
Patrick Buisson est l’un des stratèges les plus influents de la droite, et est notamment très influent, dit-on, auprès de Nicolas Sarkozy. Sa biographie est disponible sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Buisson
Ne serait-il pas le réel cerveau de cette opération “Jour de colère” ?
d) L’opération « Jour de colère » va-t-elle dégénérer en une bataille rangée entre les partisans “anti-Dieudonné” de Riposte Laïque et les partisans de Dieudonné, qui appellent, les uns et les autres, à se joindre à la manifestation ?
Enfin, deux déclarations du 12 janvier viennent de donner une nouvelle coloration à ce « Jour de colère », qui pourrait prendre une mauvaise tournure.
- a) D’une part, Mme Christine Tasin a publié un article sur le site de “Riposte laïque” (très proche de l’extrême-droite et des mouvements identitaires) pour indiquer que « Dieudonné ne peut pas participer à Jour de Colère qui sera, entre autres, dirigé contre l’islam ». Riposte Laïque compte de ce fait interdire à l’humoriste Dieudonné et à ses partisans – jugés pro-musulmans – de participer à la manifestation du 26 janvier. Mme Tasin est allée jusqu’à écrire : « il va falloir et que Jour de Colère développe davantage la communication anti-islam et que nous disions à Dieudonné et ses sbires que nous ne voulons pas d’eux et que la police fasse un cordon sanitaire autour de nous pour empêcher les indésirables de faire partie d’une manifestation qui ne peut être celle des amis du chef des Barbares.»
- b) D’autre part, M. Marc George a publié aussitôt une réponse à Mme Tasin, sur le site “Media Libre.eu” pour prendre la défense de Dieudonné. Il a affirmé que Christine Tasin « ne pourra pas participer» à « Jour de Colère » qui « sera, entre autres, dirigé contre les laïcards et les lobbies malfaisants.» Et il a précisé : « il est impensable que les soutiens sionistes pro-américains et israéliens de Tasin et consorts manifestent à nos côtés.»
En d’autres termes, cette manifestation du 26 janvier est en train de prendre une vilaine tournure, et pourrait rapidement dégénérer en une bataille rangée entre camps rivaux.
Cette dérive funeste – extrêmement irresponsable compte tenu de l’état de l’opinion publique – risque bien d’être le résultat d’une opération obscure, conçue par on ne sait trop qui dans on ne sait trop quel but, ardemment promue en sous-main par le Front National, et probablement avec la bienveillance d’une partie de l’UMP.
À force de jouer avec le feu, c’est la paix civile que nos responsables de gauche et de droite sont en train de mettre en péril.
CONCLUSION : L’UPR NE TOMBE PAS DANS LA SUPERCHERIE
Tous les adhérents et sympathisants de l’UPR doivent bien prendre la mesure de tous les pièges qui sont sur la route et qui nous sont tendus. Ils doivent comprendre qu’il est de la plus haute importance de ne pas se laisser emballer par n’importe quel mot d’ordre et appel à manifester, lancé par on ne sait trop qui, sans réfléchir à qui peuvent en être les commanditaires.
Ils doivent aussi garder constamment en mémoire la lettre et l’esprit de la Charte fondatrice de notre mouvement, qui nous impose une éthique comportementale et un refus d’aborder les sujets inutilement diviseurs.
Ils doivent toujours vérifier quels sont les objectifs précis de ceux qui les appellent à manifester. Et en particulier ce qu’ils disent ou ce qu’ils ne disent pas sur la prétendue “construction européenne” et sur la perte de sens de notre démocratie.
Le problème posé par ce prétendu « Jour de colère » n’est pas seulement que l’opération soit orchestrée par le Front National. Le problème, c’est qu’il s’agit d’une opération de diversion, préparant peut-être une alliance entre le FN et une partie de l’UMP, qui cache encore et toujours soigneusement les vrais problèmes et les vraies solutions.
C’est en quelque sorte une énième opération-paratonnerre pour dévier et neutraliser la colère des Français.
Le simple fait que les organisateurs du « Jour de colère » – drapés dans leur slogan habituel de “rassembler les patriotes” – n’évoquent pas un seul instant le rôle destructeur de l’Union européenne, de l’euro, de la BCE, de l’OTAN, des banques, de l’endettement public, des États-Unis et de leur politique de domination géostratégique, suffit à signer la supercherie.
Comme peuvent le constater par eux-mêmes tous ceux qui nous suivent, l’UPR se développe actuellement de façon spectaculaire, aussi bien en notoriété qu’en nombre d’adhérents. Bien entendu, ce succès de plus en plus visible de notre mouvement commence à inquiéter sérieusement un certain nombre de nos adversaires, à commencer par le Front National.
Ce succès de l’UPR les inquiète d’autant plus qu’ils savent pertinemment que notre mouvement fait l’objet d’un verrouillage médiatique féroce dans tous les grands médias du pays. Cela n’en laisse que mieux augurer la croissance à venir du nombre de nos adhérents et de nos ralliements, qui se produira inéluctablement dès lors que le verrouillage médiatique commencera à céder sous le simple poids des événements et de la pression militante.
Or, je tiens à faire observer que si l’UPR connaît cet envol, c’est justement parce que nous ne tombons jamais dans le piège des sirènes de tous bords, qui soufflent sur les braises de la discorde nationale et jouent de façon irresponsable avec le feu de la guerre civile.
Si de plus en plus de Françaises et de Français nous rejoignent, défiant les règles d’airain du verrouillage médiatique, c’est parce qu’ils prennent conscience, au fil du temps, que l’UPR est un mouvement politique vraiment fiable et véritablement différent de tous les autres.
La France et les Français, ce sont 46 millions d’électeurs qui sont désespérément à la recherche d’un mouvement politique capable de les sauver du désastre économique, politique et social et de la dictature qui arrive.
Ce qu’ils souhaitent, c’est que ce mouvement salvateur soit techniquement compétent, profondément honnête, éminemment démocratique et parfaitement modéré ; qu’il rejette tout extrémisme et qu’il en finisse une bonne fois pour toutes avec la politicaillerie de l’UMP et du PS, tout en étant extrêmement respectueux du droit et de toute personne humaine, quelle qu’elle soit.
Or l’UPR est justement ce mouvement que les Français attendent.
Et c’est pourquoi, malgré les obstacles inouïs et scandaleusement injustes qui nous sont opposés, l’UPR ne cesse d’étendre son influence dans toutes les couches de la société française.
François ASSELINEAU