A voir absolument : L’entretien avec les journalistes de Vladimir Poutine au sujet de la position américaine sur la Syrie le 31 août 2013
Se fondant sur des raisonnements pondérés et logiques, et plus encore sur le droit international, le chef de l’État russe n’y est pas allé par quatre chemins pour dénoncer la “provocation” organisée en Syrie et pour appeler Washington à la raison :
On notera que Vladimir Poutine parle sans notes ni téléprompteur et avec une franchise, un sens des responsabilités et une clarté d’exposition remarquables.
Il n’est pas besoin d’être un grand psychologue pour mesurer le gouffre qui sépare cette intervention, sans faux semblants et courageuse, de celles d’un François Hollande. Le “locataire de l’Élysée” donne le sentiment révoltant d’être à la fois un mauvais acteur, d’ânonner laborieusement des propos qui ne sont pas de lui, et d’être un va-t-en-guerre complètement irresponsable.
On notera aussi que Russia Today, qui a répercuté cet entretien sur son site, a été bloquée aux États-Unis il y a 2 jours. C’est ce qu’a révélé la rédactrice en chef de la chaîne, Margarita Simonyan, sur son compte Twitter.
CONCLUSION
Il est à la fois fascinant et effrayant de constater à quel point, en l’espace d’à peine un quart de siècle, le renversement des rôles est complet sur la scène mondiale.
Dans les années 80, la langue de bois et le verrouillage médiatique étaient principalement subis par les citoyens de l’URSS et de ses “satellites”.
Désormais, ils sont le menu quotidien imposé aux citoyens des États-Unis et de leurs “satellites” européistes.
François ASSELINEAU