Témoignage de Glenn Greenwald, journaliste du Guardian qui a révélé l’affaire Snowden : « Le courage est contagieux »

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Je crois qu’il est de la plus haute importance de diffuser au maximum le témoignage bouleversant de Glenn Greenwald, le journaliste américain – écrivant dans le journal britannique The Guardian – qui a diffusé au monde entier les révélations d’Edward Snowden sur les écoutes systématiques et illégales de toutes les communications mondiales par les services de renseignements américains.

Ce témoignage a été fait dans le cadre d’un discours prononcé à Chicago devant la Conférence Annuelle du Socialisme. Chacun doit le lire de façon attentive et en méditer les enseignements.

TÉMOIGNAGE DE GLENN GREENWALD, LE JOURNALISTE DU GUARDIAN QUI A RÉVÉLÉ L’AFFAIRE SNOWDEN AU MONDE ENTIER

J’ai été contacté par Edward Snowden il y a de ça plusieurs mois.

Il m’a contacté par mails. Il ne disait pas son nom. Il ne disait pas grand chose. Il disait simplement qu’il avait des documents qu’il pensait pourraient m‘intéresser ce qui devait devenir par la suite le plus grand euphémisme de la décennie. Mais il ne me disait pas grand chose le concernant et plusieurs mois ont passé parce que nous parlions d’un système de code et d’autres choses et ce n’est que lorsqu’il est arrivé à Hong Kong avec les documents qu’on a commencé à avoir des discussions substantielles à propos de lui, de ce qu’il faisait et quel genre de documents il avait.

Et j’ai passé de nombreuses heures à discuter en ligne avec lui à Hong Kong mais j’ignorais, son nom. Je ne connaissais rien de son parcours, son âge, ni même où il travaillait. Et il essayait de me faire venir à Hong Kong pour lui parler et avant que je fasse ça, faire la moitié du tour du monde en avion, je voulais des garanties que ça en valait vraiment la peine, qu’il y avait une substance derrière ce qu’il disait. Donc il m’a envoyé un hors d’œuvre, comme lorsque vous avez un chien, vous lui présentez un biscuit sous le nez pour le faire aller là où vous voulez qu’il aille. C’est ce qu’il a fait pour m’amener à Hong Kong.

  • Ces documents étaient les choses les plus extraordinaires que j’avais jamais vues.

Ces documents, même si ce n’était qu’un petit échantillon, étaient les choses les plus extraordinaires que j’avais jamais vues.  Je me souviens qu’après avoir lu les deux premières pages, j’étais littéralement étourdi, étourdi par une sorte d’extase et d’euphorie par rapport à ce qu’il avait en sa possession.

Et comme la plupart d’entre nous lorsque nous communiquons exclusivement en ligne avec quelqu’un, j’ai commencé à former une sorte d’impression mentale de qui il était. J’étais plutôt certain qu’il était plus âgé, voire même la soixantaine. Qu’il était comme un cadre bureaucrate à l’intérieur d’une des agences d’état de la sécurité nationale, plutôt grisonnant et approchant la fin de sa carrière. Et la raison pour laquelle je pensais cela c’est qu’il avait à l’évidence un accès assez haut placé à des documents top secrets.

Il avait aussi une vision incroyablement pénétrante et mûrement réfléchie sur la nature de l’appareil de sécurité nationale ainsi que sur sa propre relation avec cet appareil si bien que je me suis dit que ça voulait dire qu’il avait dû réfléchir à tout cela et interagir avec ces éléments sur une période de nombreuses années. Mais la vraie raison pour laquelle je pensais qu’il avait cet âge, approchant de la retraite, peut-être même approchant la fin de sa vie, c’est qu’il soulignait, et ce dès nos premiers contacts, le fait qu’il savait pertinemment que ce qu’il faisait allait pour l’essentiel bouleverser sa vie et probablement la détruire. Qu’il y avait de grandes chances, voire même inévitables, qu’il atterrisse probablement en prison, si ce n’est pire. Ou du moins, qu’il devrait fuir pour le reste de sa vie l’état le plus puissant du monde.

Je n’y ai pas pensé consciemment, mais je pense que j’ai tacitement assumé que quiconque envisageait de faire un sacrifice de sa vie de cette ampleur était probablement quelqu’un qui avait pas mal souffert et était proche de la fin pour accumuler autant de bravoure.

  • Je voulais comprendre par dessus tout ce qui l’avait poussé à faire ce choix extraordinaire

Quand je suis arrivé à Hong Kong et que je l’ai rencontré pour la première fois, je me suis trouvé désorienté et dans une confusion complète comme jamais je ne l’avais été dans ma vie. Non seulement il n’avait pas soixante-cinq ans, il avait vingt-neuf ans mais il avait l’air beaucoup plus jeune.

Et donc, lorsque nous sommes allés dans sa chambre d’hôtel pour commencer à lui poser des questions (Laura Poitras, la caméraman, et moi-même) ce que je voulais comprendre par dessus tout était ce qui l’avait poussé à faire ce choix extraordinaire, d’une part parce que je ne voulais pas faire partie d’un évènement qui allait détruire la vie de quelqu’un si cette personne n’était pas complètement lucide et rationnelle vis à vis de la décision qu’elle était en train de prendre, mais aussi parce que je voulais vraiment comprendre, juste par curiosité personnelle, ce qui poussait quelqu’un qui a toute la vie devant lui, qui vivait  en couple depuis un certain temps dans un cadre des plus désirables à Hawaï, dans un emploi stable relativement bien payé, à tout jeter ainsi pour devenir instantanément un fugitif et un individu qui allait probablement passer le reste de sa vie dans une cage.

  • Il y a dans la vie des choses plus importantes que le confort matériel, que la stabilité d’un emploi, ou bien que juste essayer de prolonger sa vie le plus longtemps possible.

Plus je lui parlais, plus je comprenais et plus j’étais dépassé, et plus cela devenait une expérience formatrice pour moi et pour le reste de ma vie parce que ce qu’il me disait encore et toujours, de plusieurs façons, et toujours avec une attitude si pure et passionnée que je n’ai jamais douté un seul instant de son authenticité, est qu’il y avait dans la vie des choses plus importantes que le confort matériel, que la stabilité d’un emploi, ou bien que juste essayer de prolonger sa vie le plus longtemps possible.

Ce qu’il n’a eu de cesse de me dire, c’est qu’il ne jugeait pas sa vie à l’aune de ce qu’il pensait de lui mais par les actions qu’il prenait à la poursuite de ces convictions. Lorsque je lui ai demandé comment il en était arrivé au point de vouloir prendre le risque qu’il savait qu’il prenait, il m’a répondu qu’il cherchait depuis longtemps un chef de file, quelqu’un qui arriverait et réglerait ces problèmes.

Et puis un jour, il s’est aperçu que ça ne servait à rien d’attendre, qu’être un chef de file, c’est s’engager soi-même d’abord et donner l’exemple aux autres.  Ce qu’il disait au final, c’est qu’il ne voulait pas vivre dans un monde où le gouvernement US se permettait ces extraordinaires envahissements pour construire un système ayant pour objectif la destruction de toute vie privée individuelle, qu’il ne voulait pas vivre dans un tel monde, et qu’il ne pouvait, en bonne conscience, juste regarder et permettre que cela se passe ainsi, sachant qu’il avait le pouvoir d’aider à ce que cela s’arrête.

  • J’allais dédier ma vie à faire justice à l’incroyable acte de sacrifice personnel qu’Edward Snowden a accompli.

La chose la plus frappante pour moi à ce sujet, je suis resté onze jours consécutifs avec lui, alors qu’il était toujours un inconnu parce que nous n’avions pas encore divulgué son identité, et je le regardais suivre les débats sur CNN, NBC ou MSNBC ou les autres chaînes du monde entier pour voir ce qu’il avait essayé de provoquer par les actions qu’il avait prises. Et je l’ai vu aussi une fois qu’on avait révélé qu’il était l’homme le plus recherché du monde, que les officiels de Washington l’appelaient un traître, voulaient sa tête.

Ce qui était ahurissant et continue à l’être encore maintenant, c’est qu’il n’y avait en lui aucun un soupçon de remords, de regrets, ou de peur. C’était un individu complètent en paix avec le choix qu’il avait fait parce que ce choix qu’il avait fait était tellement incroyablement puissant, j’étais incroyablement inspiré d’être à côté de quelqu’un qui avait atteint un tel degré de tranquillité parce qu’il était tellement convaincu d’avoir fait ce qui était juste et son courage, sa passion m’infectèrent au point que j’ai juré que quoi que je fasse dans la vie avec cette histoire et au delà, j’allais dédier ma vie à faire justice à l’incroyable acte de sacrifice personnel qu’Edward Snowden a accompli.

Et cette énergie, je le constatais alors, infecta tout le monde au Guardian, qui est une organisation médiatique assez grande, et je suis la dernière personne à faire l’éloge d’une organisation médiatique, même une pour laquelle je travaille, surtout une pour laquelle je travaille.

  • J’ai vu les rédacteurs du Guardian s’engager dans un journalisme courageux, en ignorant le climat de terreur et les menaces du gouvernement américain

Pourtant j’ai vu depuis quatre semaines, les rédacteurs du Guardian, les rédacteurs en chef qui ont dirigé le Guardian depuis des années, s’engager dans un journalisme intrépide et courageux en ignorant jour après jour le climat de terreur et les menaces d’un gouvernement US et en disant nous allons continuer à publier toute information que nous pensons devoir publier pour le bien commun.

Si vous parlez à Edward Snowden et vous lui demandez, comme je l’ai fait, ce qu’il l’a inspiré, il parle d’autres individus qui se sont engagés courageusement dans une situation similaire, comme Bradley Manning ou ce vendeur tunisien qui s’est immolé et a déclenché une des plus grandes révolutions démocratiques de ces quatre ou cinq derniers siècles. Ce dont j’ai commencé à me rendre compte à propos de tout cela, c’est deux choses.

  • Le courage est contagieux.

Premièrement, le courage est contagieux. Si vous faites un acte courageux en tant qu’individu, vous changerez littéralement le monde, parce que vous allez affecter les gens de votre entourage immédiat qui ensuite affecteront d’autres puis ceux-la encore d’autres. Vous ne devriez jamais douter de votre capacité à changer les choses.

  • ce que vous êtes en tant qu’individu ou ce que représentent les institutions que vous défiez, tout cela n’a aucune importance.

L’autre chose dont je me suis rendu compte, ce que vous êtes en tant qu’individu ou ce que représentent, en terme de pouvoir, les institutions que vous défiez, tout cela n’a aucune importance.

M. Snowden n’a jamais eu son bac. Ses parents travaillent pour le gouvernement fédéral. Il a grandi dans un milieu modeste de la classe moyenne au sein d’une communauté militaire en Virginie  Il a rejoint l’Armée US parce qu’il pensait que la guerre en Irak était noble. C’est quelqu’un qui a zéro privilège, zéro pouvoir, zéro position, zéro prestige, et pourtant, lui tout seul, a littéralement changé le monde… une des choses que j’ai réalisées assez tôt est que non seulement lui mais aussi toutes les personnes qui auraient à faire quelque chose dans la publication de ces articles, nous allions être attaqués et diabolisés de la manière que Jeremy a décrite.

On voit toutes sortes d’attaques sur lui qui sont absurdes et contraires à la réalité. On entend des affirmations de la part de psychologues de salon du genre qu’il serait narcissique. Je ne suis même pas sûr qu’ils sachent ce que cela veut dire, mais c’est devenu le scénario qu’ils récitent tous.

C’est quelqu’un qui aurait pu vendre ces documents à des services de renseignement pour des millions et passer le reste de sa vie secrètement enrichi au delà de ses rêves les plus fous et il n’a rien fait de tout cela. Au contraire, il s’est mis en avant et est devenu une cible pour le bien de nous tous.

Ou alors ils essaient de remettre en question ses motivations et disent que c’est quelqu’un qui cherche la célébrité, ou une “pute pour la célébrité” qui est leur phrase préférée en ce moment.  J’ai passé ces trois dernières semaines à me faire harceler par les plus ridicules stars des médias des US qui sont complètement désespérés pour obtenir un entretien avec Edward Snowden et le mettre dans leur émission quotidienne. Il aurait pu être une des personnes les plus célèbres dans le monde. Il est bien plus du genre reclus que “pute pour la célébrité”. Il a refusé toutes ces propositions d’entretien parce que sa vraie motivation pour faire ce qu’il a fait est exactement ce qu’il a dit, c’est, non pas se rendre célèbre, mais de rendre compte aux gens des États-unis et du monde de ce qui est en train de leur être fait en secret par le gouvernement US.

  • Les déclencheurs d’alerte sont diabolisés par ceux qui savent que le courage est contagieux.

La raison pour laquelle c’est toujours une habitude pour les gens comme Edward Snowden d’être diabolisées, la raison pour laquelle il est important de leur attribuer une maladie psychologique, comme ils l’ont fait avec Bradley Manning, comme ils essaient de faire avec tous les déclencheurs d’alerte, comme ils l’ont fait avec Daniel Ellsberg, c’est parce qu’ils savent précisément ce que j’ai dit, que le courage est contagieux.

Et qu’il va être un exemple pour d’autres gens qui vont venir donner l’alerte sur le devant de la scène en ce qui concerne la tromperie, l’illégalité et la corruption des choses  qu’ils font dans l’ombre. Ils ont besoin de faire un exemple négatif pour que cela ne se reproduise pas et c’est la raison pour laquelle les gens comme Edward Snowden sont diabolises et attaqués et c’est pourquoi c’est à chacun de nous qu’il revient de le défendre pour le maintenir comme le noble exemple qu’il est et pour qu’il ait une juste reconnaissance.

Voilà les choses sur lesquelles j’ai personnellement ouvert les yeux dans cette affaire et je suis sûr que je n’ai pas encore réfléchi à toutes les implications et je continuerai à le faire dans le temps. Mais j’ai une certitude c’est que cette expérience sera une expérience formatrice pour moi et pour des millions de gens dans le monde entier et par bien des manières.

Source : http://avicennesy.wordpress.com/2013/07/02/discours-de-glenn-greenwald-le-journaliste-qui-a-divulgue-laffaire-snowdennsa-au-monde-i-qui-est-edward-snowden

FIN DU TÉMOIGNAGE DE GLENN GREENWALD

 

CONCLUSION : UN VENT NOUVEAU SE LÈVE DANS LE MONDE CONTRE LA TYRANNIE EURO-ATLANTISTE

Il ne faut pas s’y tromper. Cette affaire Snowden n’est pas seulement une affaire d’État interne aux États-Unis d’Amérique. C’est une affaire d’État mondiale.

Elle permet de battre bas les masques.

On me permettra de dire que, sur la scène politique française, seule l’UPR agit conformément au courage et aux enseignements d’Edward Snowden et de Glenn Greenwald.

Car qui, à part l’UPR, a constamment souligné l’implication des autorités de Washington dans la prétendue « construction européenne », dans la dictature que celle-ci est en train d’imposer au continent européen, dans la surveillance généralisée et la remise en cause de toutes nos libertés publiques qu’elle est en train de mettre en place selon les instructions venues de Washington dans la prétendue « lutte contre le terrorisme » ?

Je renvoie ici notamment à mes conférences :

Quel autre responsable politique français, quel autre parti politique français, a dit ne serait-ce que 10% de tout ce que nous avons pu analyser devant les Français sur le rôle des autorités américaines dans les malheurs de notre époque ? La réponse est simple : AUCUN AUTRE.

Évidemment pas le PS, ni l’UMP, ni le MODEM, ni EELV.

Mais pas non plus le FN et Mme Le Pen – qui est allée prêter allégeance aux États-Unis début 2012 (ce qui explique l’incroyable faveur dont elle bénéficie dans les grands médias français).

Et pas non plus M. Mélenchon qui se déclare « fédéraliste européen », qui taxe de « maréchalistes » (= pétainiste) ceux qui veulent sortir de l’euro, et qui garde un silence total sur le rôle de Washington depuis 60 ans dans la prétendue « construction européenne.

D’ailleurs, ce n’est pas par hasard que les chiens de garde de l’empire euro-atlantiste ( du type Rudy Reichstadt, Jean-Yves Camus, Ornella Guyet ou Alain Malégarie) se répandent régulièrement en calomnies infectes sur mon compte ou sur celui de l’UPR. Ainsi, dans leurs rôles de gardes-chiourmes de la dictature américano-atlantiste :

  • M. Rudy Reichstadt, spécialiste de la lutte contre le “conspirationnisme”, a été invité en pleine campagne électorale dans le Lot-et-Garonne, à dire ce qu’il pensait de moi, et cela sans m’avoir jamais rencontré ni avoir jamais rencontré quelque responsable de l’UPR que ce soit ! Son verdict est tombé : « Asselineau prône un souverainisme intégral mâtiné de théorie du complot antiaméricaine ». Pardi !
  • Mme Ornella Guyet, alias Marie-Anne Boutolleau, s’était fait une spécialité d’appeler à l’émeute contre la tenue de mes conférences publiques (comme ses collègues ont pu le faire plus récemment à l’encontre de personnalités comme Etienne Chouard, Annie Lacroix-Riz, Michel Collon, etc.), et cela jusqu’à ce que nous la démasquions comme ayant des liens très étroits avec l’ambassade des États-unis en France.
  • M. Alain Malégarie, vice-président de la Maison de l’Europe en Rhône-Alpes, a tenté à plusieurs reprises, au cours du débat qui m’a opposé à lui  à l’École de Management de LYON le 13 mai 2013, de me faire passer pour un illuminé parce que j’évoquais le rôle de la CIA en Europe et en France. Cf. la vidéo  http://www.upr.fr/videos/av/debat-francois-asselineau-alain-malegarie-quelle-europe-aurjourdhui, notamment à partir de 29’53” et aussi à partir de 40’57”.

Comme l’analyse parfaitement Gleen Greenwald dans le texte ci-dessus – , si tous ces misérables garde-chiourmes veulent ainsi me diaboliser ou me faire passer pour un illuminé, c’est parce qu’ils savent précisément que ce que dit l’UPR est redoutable pour le Système, parce que l’UPR est la seule à expliquer minutieusement les agissements des dirigeants américains, et que ce courage est contagieux.

Mais, si l’UPR est le seul parti politique français courageux qui ose dire la vérité aux Français sur le rôle central des rôle des autorités américaines dans les malheurs du temps, voici qu’un vent nouveau se lève à travers le monde.

De Julian Assange et Brad Manning à Edward Snowden et Glenn Grennwald, en passant par plusieurs chefs d’État latino-américains et de nombreux particuliers dans tous les pays, c’est petit à petit une révolte planétaire de l’esprit humain qui commence à se faire jour contre cet univers effroyable, digne du 1984 de George Orwell, que veulent bâtir les élites devenues folles de l’empire euro-atlantiste.

La lutte sera dure, mais nous pouvons être optimistes. Car toute l’histoire du monde a toujours montré, depuis l’origine des temps, que David finit toujours par triompher de Goliath, la vérité du mensonge, et la liberté de la tyrannie.

François ASSELINEAU