La vérité commence-t-elle à se faire jour ? Al-Qaida serait une émanation des services secrets américains dans le cadre d’une gigantesque opération « Gladio B »
Le 17 mai dernier, l’essayiste et journaliste d’investigation Nafeez Mosaddeq Ahmed avait publié des révélations fracassantes dans le magazine britannique Ceasefire Magazine, à partir des informations données par Mme Sibel Edmonds, une ancienne traductrice du FBI de 42 ans.
Ces informations ont été reprises ce mardi 25 juin 2013 par plusieurs sites Internet mondiaux de référence, et notamment le Huffington Post britannique.
Selon ces révélations, Ayman al-Zawahiri, l’actuel chef d’Al-Qaïda et adjoint d’Oussama ben Laden à l’époque, aurait rencontré à plusieurs reprises des militaires et des responsables du renseignement américains à l’ambassade des États-Unis de Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, entre 1997 et 2001, dans le cadre d’une opération connue sous le nom de « Gladio B ».
Cette opération « Gladio B » aurait consisté dans l’instrumentalisation, par les services secrets américains, de groupes terroristes islamistes à partir des années 1990. Il se serait agi de la reprise de la méthode des opérations « Gladio », qui avaient instrumentalisé de la même façon des groupes néo-fascistes et néo-nazis en Europe dans les années 1970, particulièrement en Italie et en Belgique.
Ces opérations terroristes préparées avec le soutien des services secrets américains (CIA) et britannique (MI6) étaient ensuite attribuées faussement à des mouvements communistes.
Bien que son objectivité soit sujette à caution, on peut lire la notice en anglais de wikipedia sur Gladio : http://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Gladio
La mise au jour d’opérations « Gladio B » permet d’envisager une vue d’ensemble des opérations clandestines et de montage terroriste des activités des services de sécurité américains, de plusieurs pays de l’OTAN, et d’autres pays associés.
Prolongement de « Gladio », « Gladio B » vise à susciter des changements de politique ou des changements de régime dans les pays de diverses régions (l’Europe d’abord pour Gladio, l’Asie centrale et ses alentours pour Gladio-B) par une stratégie de provocation utilisant l’instrument du terrorisme.
En photo : Ayman al-Zawahiri, actuel chef d’Al-Qaïda et adjoint d’Oussama ben Laden du vivant de celui-ci. Derrière cette mise en scène dans une prétendue caverne de l’Afghanistan, Ayman al-Zawahiri est soupçonné d’avoir eu de nombreux contacts avec les services secrets américains dans le cadre d’une opération « Gladio B ».
L’UPR demande au Parlement français de jouer son rôle en demandant au gouvernement français, et notamment au ministre de la Défense, d’expliquer devant la représentation nationale ce qu’il sait de l’existence de ce « Gladio B » et des liens entre Al-Qaïda et les services secrets américains.
L’UPR attend notamment des partis prétendument “d’opposition” qu’ils sortent de leur mutisme servile sur cette affaire qui, si elle devait se révéler exacte, constituerait un scandale mondial et justifierait encore davantage que la France se retire de l’OTAN, comme le propose le programme de l’UPR.