Première mondiale : des moutons transgéniques phosphorescents
Le 24 avril 2013, un groupe de scientifiques uruguayens a annoncé la naissance de moutons génétiquement modifiés phosphorescents.
La transgenèse sur cette espèce n’était pas disponible en Amérique latine et cette réussite positionne l’Uruguay au plus haut niveau scientifique mondial, se sont félicités l’Institut de reproduction animale Uruguay (IRAUy) et l’Institut Pasteur dans un communiqué.
Les précédents dans la région sont une vache transgénique produisant des protéines humaines dans son lait, créée en Argentine en 2011, et des chèvres génétiquement modifiées au Brésil, qui produisent également des protéines à usage humain.
Les moutons uruguayens sont nés en octobre 2012 à l’IRAUy, où ils se sont développés normalement, sans présenter de différences avec leurs homologues non-transgéniques, a indiqué à l’AFP Alejo Menchaca, président de l’Institut.
Leur seule spécificité visible est d’être phosphorescents lorsqu’ils sont placés sous une lumière ultra-violette, en raison de l’introduction dans leur ADN du gène d’une méduse.
L’opération n’a pas de but en soi, si ce n’est de vérifier l’efficacité de la méthode d’introduction d’un gène étranger dans l’ADN de ces animaux.
CONCLUSION
On n’arrête pas le progrès. Après la transparence patrimoniale des ministres socialistes français, voici donc la phosphorescence des moutons transgéniques uruguayens.
Cependant, dans un cas comme dans l’autre, on n’a pas affaire à des lumières.
Et, même si les uns et les autres présentent le même caractère moutonnier, les deux innovations technologiques respectives semblent bien inutiles et de fort mauvais augure pour l’avenir.