L’UPR demande au Gouvernement d’expliquer ce qu’il sait des liens entre son allié l’Émir du Qatar et les terroristes de l’EI
Communiqué
L’UPR demande au Gouvernement d’expliquer aux français ce qu’il sait des liens entre son allié l’émir du Qatar et les terroristes de l’EI qui persécutent les chrétiens et les chiites en Irak.
Le ministre allemand de l’Aide au Développement, Gerd Müller, vient d’accuser explicitement, le 20 août 2014 sur la chaîne de télévision publique ZDF, l’émirat du Qatar d’être derrière le financement des terroristes de l’ « Etat Islamique » (EI), ceux-là mêmes qui persécutent les chrétiens d’Irak et les musulmans chiites dans les régions qu’ils contrôlent.
L’UPR note que ce membre du gouvernement d’Angela Merkel donne ainsi du crédit, de façon spectaculaire, aux rumeurs insistantes, étayées sur des indices de plus en plus nombreux, qui circulent dans les milieux du renseignement et sur les réseaux sociaux, et qui font état de liens étroits des terroristes de l’EI avec le Qatar, mais aussi avec les États-Unis et les pays occidentaux.
L’UPR relève à cet égard avec beaucoup d’inquiétude que François Hollande, tout comme son prédécesseur Nicolas Sarkozy, a tout fait pour entretenir une alliance des plus étroites avec l’Émirat du Qatar, quitte à afficher une servilité indigne.
Non contents de recevoir régulièrement et avec la plus grande obséquiosité ce parfait dictateur qu’est l’émir du Qatar (le père puis le fils), et non contents de laisser cet émirat, assis sur un immense champ de gaz, racheter continûment des joyaux du patrimoine artistique, immobilier, médiatique, sportif ou industriel français, Nicolas Sarkozy et François Hollande sont allés jusqu’à accepter l’entrée du Qatar dans l’Organisation Internationale de la Francophonie, décision ubuesque qui ne peut avoir pour effet que de hâter la nécrose de cette organisation.
L’UPR relève également avec beaucoup d’inquiétude que les dirigeants interchangeables de l’UMP et du PS se sont par ailleurs battus, depuis des années, pour fournir au Qatar tous les armements les plus sophistiqués qui soient, sans aucune réflexion stratégique de long-terme sur l’utilisation qui en serait faite.
Dans ce contexte, les révélations publiques du ministre allemand de l’Aide au Développement placent le gouvernement français devant un dilemme insoutenable :
- soit le ministre CSU de la Chancelière d’Allemagne dit vrai et l’alliance de la France et du Qatar est alors de nature criminelle. La France doit alors rompre immédiatement cette alliance scandaleuse, et doit proposer que des sanctions soient prises sans délai par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies à l’encontre du Qatar, tout comme notre pays s’est empressé de le faire à l’encontre de l’Iran, de la Syrie, de la Russie, et l’on en passe, pour des exactions d’ailleurs moins graves que celles commises par les terroristes de l’EI.
- soit le ministre CSU de Mme Merkel dit n’importe quoi et lance une fausse accusation. La France doit alors en tirer les conséquences, en se désolidarisant totalement de la diplomatie allemande. Notre pays doit cesser d’entretenir cette fiction selon laquelle Paris et Berlin formeraient un “couple franco-allemand” et partageraient la même diplomatie que les 26 autres États membres de l’UE, conformément aux obligations imposées par le traité de Maastricht et ses successeurs.
Compte tenu de l’exceptionnelle gravité des événements en cours et de leurs conséquences, à la fois quant à la survie des Chrétiens d’Orient et des autres minorités religieuses, et quant à la paix mondiale, l’UPR demande au gouvernement d’expliquer aux Français ce qu’il sait – grâce à ses services de renseignement et à ceux des Allemands –, des liens entre son allié l’émir du Qatar et les terroristes de l’EI.