Les américains promeuvent leur marionnette “Marine Le Pen adoubée par les américains” lors du gala du magazine Time à New York

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Mme Le Pen s’était déjà rendue aux États-Unis en décembre 2011, dans le but de montrer patte blanche avant de se présenter à l’élection présidentielle de 2012.

Depuis lors, l’héritière de la SARL LE PEN a donné tous les gages de soumission à Washington. En particulier :

a)- le refus délibéré et constant du FN d’expliquer ce qui se cache derrière la construction européenne, qui en fut à l’origine et dans quels buts ;

b)- le refus non moins délibéré et constant de Mme Le Pen et du FN de proposer aux Français de sortir de l’UE et de l’euro, et d’expliquer en quoi consiste précisément l’article 50 du traité sur l’Union européenne (TUE) qui le permet ; (cf. https://www.upr.fr/dossiers-de-fond/fn-propose-pas-reellement-faire-sortir-france-lunion-europeenne-meme-leuro )

c)- le refus toujours délibéré et constant de Mme Le Pen et du FN de proposer aux Français de sortir de l’OTAN, et d’expliquer en quoi consiste précisément l’article 13 du traité de l’Atlantique nord qui le permet ;

d)- la focalisation permanente de Mme Le Pen et du FN sur la lutte contre le “terrorisme islamique” et sur l’islam, afin de satisfaire pleinement à la vision washingtonienne du “Choc des civilisations” ;

e)- de façon générale, la très grande discrétion – pour ne pas dire le silence complice – de Mme Le Pen et du FN sur le TAFTA et sur les dérives dictatoriales de la classe dirigeante des États-Unis dans tous les domaines.

Dans ces conditions, on comprend que Mme Le Pen soit promue de façon massive et éhontée, depuis son voyage de décembre 2011, par tous les grands médias français fidèles à la géopolitique euro-atlantiste. ( http://www.upr.fr/actualite/france/temps-de-parole-dans-les-medias-fn-surrepresentes-sur-les-chaines-dinformation-en-continu )

Et l’on n’est pas surpris de voir que l’héritière de la SARL LE PEN vient d’avoir droit à ce que le Figaro appelle “son festival de Cannes à elle” : le tapis rouge a été déroulé pour elle au fameux Lincoln Center, l’un des endroits les plus huppés du monde de la finance et des affaires new-yorkais, où se tenait le très chic “Gala annuel” de Time Magazine censé couronner “les cent personnalités les plus influentes du monde”.

Pendant cinq minutes, selon Europe 1, Mme Le Pen a pris la pause devant les photographes américains, en robe de cocktail bleu pétrole, accompagnée de son compagnon Louis Aliot, le vice-président du FN, en smoking pour l’occasion.

[ source : http://www.lefigaro.fr/politique/2015/04/22/01002-20150422ARTFIG00015-marine-le-pen-adoubee-par-les-americains.php ]

CONCLUSION

Cette mise en scène hollywoodienne et l’adoubement anglo-saxon de la prétendue “nouvelle Jeanne d’Arc” est aussi risible que pathétique.

Tout cela n’étonnera aucun de nos lecteurs qui savent que le FN n’est qu’un leurre et que la pseudo “opposante” au Système en est en réalité la dernière roue de secours ( http://www.upr.fr/communiques-de-presse/gouvernement-aux-abois-fait-nouveau-promotion-du-fn )

Ce sketch avilissant fait penser à l’analyse percutante, et toujours d’actualité, que Charles de Gaulle faisait de la politique des dirigeants américains vis-à-vis des autres pays du monde :

« Roosevelt était un type qui voulait dominer l’univers et, bien entendu, décider du sort de la France. Alors, de Gaulle, ça l’embêtait ; il ne le trouvait pas assez souple. […] La politique de Roosevelt, c’était exactement celle qu’ont aujourd’hui les Américains dans le Sud-Est asiatique. Ils ne peuvent pas en imaginer d’autres. DES MARIONNETTES, C’EST ÇA QU’ILS VEULENT EN FACE D’EUX. »

[ Source : Charles de Gaulle, Salon doré, 17 juin 1964, cité par Alain Peyrefitte dans “C’était de Gaulle”, Fayard, 1997, T.II, pages 52 et 54.]

De Gaulle avait tout compris. L’élite de la banque, des affaires et des médias américains vient de convoquer l’héritière de la SARL LE PEN au Gala new-yorkais de Time pour exhiber leur marionnette.

François Asselineau