Communiqué de François Asselineau à la suite de l’attentat commis le jeudi 20 avril 2017 au soir à Paris

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François Asselineau fait part de sa vive émotion et condamne avec la plus grande fermeté l’attentat commis le jeudi 20 avril 2017 au soir à Paris, dont ont été victimes une nouvelle fois des policiers.

Il exprime toute sa compassion et toutes ses condoléances aux familles et aux proches du policier décédé et de ses collègues blessés.

François Asselineau a décidé d’annuler plusieurs déplacements qu’il avait prévu de faire, en fin de matinée et en début d’après-midi, sur des marchés en région parisienne.

Il maintient en revanche la tenue de son dernier meeting de clôture de campagne à Strasbourg, puisqu’il s’agit d’une ville, ô combien symbolique, dans laquelle il souhaite que la France, une fois sortie de l’UE, transfère le siège de l’UNESCO, afin d’en faire une capitale planétaire de la paix, à la frontière du monde germanique et du monde latin.

François Asselineau tient à souligner que ce n’est pas en annulant des élections ou des campagnes électorales que l’on répondra au défi du terrorisme car cela reviendrait à lui concéder la victoire. Ce n’est pas non plus en réagissant de façon impulsive et émotionnelle.

C’est au contraire, en faisant preuve de sang-froid et de détermination, et en maintenant les échéances électorales et le débat démocratique que l’on pourra faire reculer la barbarie.

En soulignant que le criminel présumé était connu des services de police et qu’il avait déjà été condamné en 2005 à 15 ans de réclusion criminelle pour tentative d’homicide volontaire sur des policiers, François Asselineau dénonce l’écrasante responsabilité des dirigeants des dix dernières années – dont MM. Fillon, Macron et Hamon sont les représentants – dans la dégradation de la sécurité en France, dans un laxisme judiciaire scandaleux et dans la montée du terrorisme.

Plutôt que d’annuler leurs déplacements et de se répandre en déclarations lénifiantes, ces différents candidats devraient expliquer aux Français pourquoi ils ont contribué à la désorganisation des services de renseignements, ainsi qu’à la montée du chômage et de la pauvreté en France, qui ne peuvent hélas qu’inciter certains esprits désœuvrés et sans repères à verser dans la criminalité et le terrorisme.

Ils doivent aussi rendre compte aux Français de notre participation à des guerres illégales au Moyen-Orient et de la complaisance de nos gouvernements UMP-LR et PS vis-à-vis d’États armant ou finançant des organisations terroristes dans cette région.

François Asselineau rappelle qu’il a prévu, dans son programme, une politique préventive et curative du terrorisme :

  • Préventive, par un retrait de l’OTAN, un rappel de nos troupes et de nos conseillers engagés dans des guerres illégales sans l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU, et le retour à une diplomatie souveraine et indépendante, comme du temps de Charles de Gaulle, refusant le deux-poids-deux-mesures et veillant à faire respecter en toute circonstance les principes essentiels du droit international.
  • Curative, en restaurant l’autorité de l’État, en augmentant le budget de la police et de la gendarmerie de 33% sur la durée du quinquennat, en luttant efficacement contre le trafic d’armes lourdes dans certains quartiers difficiles, en adoptant une politique judiciaire d’une très grande fermeté vis-à-vis des délinquants fichés S, et en rétablissant, à la fin du quinquennat, le budget de la Défense nationale à son niveau de 1981, c’est à dire à 3% du PIB contre 1,6% actuellement.

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